Menteurs!

Il fallait oser le dire!

C'est Louis Nicollin qui l'a dit...

En octobre 2007,Rolland Courbis, alors entraîneur du club de Montpellier, est condamné dans l'affaire des transferts de l'OM. Réaction de son président, Louis Nicollin : "Je m'en bas les couilles complet, s'il me fait monter en première division, hein. Bien sûr, s'il vendait de la drogue ou violait les petites filles, ça m'emmerderait.... Ça, j'accepterais pas. Mais pour des conneries pareilles"

Source : L'express, 2 novembre 2009 Votez! 0 vote(s)

Jawad Boudaoud
Lors de son procès pour avoir logé des terroristes de Daech : "Je sais pas si quelqu'un prend de la cocaïne dans la salle. Mais c'est terrible. C'est un engrenage. Tu prends 1 gramme, 2 grammes et pique et pique et colegram."
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Jean-Michel Blanquer

En pleine crise du coronavirus, Jean-Michel Blanquer déclare le jeudi 12 mars 2020 sur France Info que le gouvernement "n'a jamais envisagé la fermeture de toutes les écoles". "Quand vous fermez les écoles de tout un pays, cela signifie que vous paralysez en bonne partie ce pays", a énoncé Jean-Michel Blanquer. "Quand nous fermons, ça pose des problèmes à des infirmières, des médecins, à toutes sortes de personnels de l'hôpital. C'est évidemment quelque chose qui doit être regardé avec beaucoup de finesse pour ne pas être contreproductif".

Le 12 mars 2020 au soir, dans une allocution présidentielle, le président Macron décrétait la fermeture de toutes les écoles à partir du 16 mars.

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Gérard Longuet
Il fallait oser. Gérard Longuet, sénateur LR de la Meuse, a partagé lundi sur Public Sénat son analyse des Paradise Papers, ces révélations sur les réseaux internationaux d'optimisation fiscale et de finance offshore. 350 milliards d'euros qui échappent aux Etats ? Longuet ne voit pas où est le problème et nous l'explique : "Si ces centaines de milliards d’euros ne viennent pas dans les caisses de l’Etat, tant mieux, parce que l’Etat le gaspille assez largement et dépense de l’argent inutilement. Que l'Etat se remette d'abord à vérifier ses dépenses avant de prendre dans l'argent des autres." "Quand on vous prend 80 % à 90 % de vos revenus, c'est normal de défendre les 10 ou 20 % qui restent", s'insurge aussi Gérard Longuet – inventant au passage un nouveau taux d'imposition.
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Emmanuel Macron
Durant la campagne présidentielle de 2017, un groupe de scientifiques et de responsables associatifs avait adressé un questionnaire à la plupart des candidats, pour connaître leurs positions sur des sujets de santé publique : tabac, alcool, surpoids, usages abusifs des médicaments et sécurité routière. Concernant ce dernier sujet, et plus particulièrement la limitation de vitesses sur les routes secondaires, la réponse d'Emmanuel Macron est alors claire : «En France, les vitesses sont "impaires" : 30, 50, 70, 90, 110, 130, écrit le candidat. Cela participe de leur lisibilité […] Je suis naturellement favorable, dès lors que les conditions de danger l’imposent, à abaisser la vitesse à 70. Mais abaisser en section courante la vitesse à 80 interrogerait l’ensemble de l’édifice.»
Pourtant, le 9 janvier 2018, le gouvernement annonce que la vitesse sur les routes secondaires sera bien abaissée à 80km/h.
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Laurent Wauquiez
Rappelons que Laurent Wauquiez est diplômé de l'Ecole Normale Supérieure, et a terminé premier de l'agrégation d'histoire. Pour justifier que son parti appelait à l'abstention dans une législative partielle opposant le FN au PS, il déclara : "Pour moi, la politique ce n'est pas regarder les autres. Je n'appelle pas à voter pour des gens dont je ne partage pas les convictions, je défends mes idées et mes valeurs. De Gaulle n'appelait pas à voter Guy Mollet. Assumons nos idées, ce sera déjà bien". Certes, de Gaulle n'a jamais appelé à voter Guy Mollet. Il l'a simplement pris dans son gouvernement de 1958!
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François Fillon
Il a dit et répété tout au long de la campagne des primaires de la droite et du centre, ainsi qu'en janvier et février 2017, qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle s'il était mis en examen. Ainsi :
* le 29 aout 2016, sur RMC, il déclare (et il tweete) : "Moi, si j'étais mis en examen, je ne serais pas candidat à l'élection présidentielle. Question de morale."
* en octobre 2016, dans l'émission politique sur France 2, il déclare : "Je ne serais pas candidat à l'élection présidentielle si j'étais mis en examen, je ne changerai pas de discours".
* le 26 janvier 2017, dans le journal de TF1, il réaffirme : "Il y a une seule chose qui m'empêcherait d'être candidat, c'est si mon honneur était atteint, si j'étais mis en examen".
Le 1er mars, dans une conférence de presse, il déclare pourtant : "Je serai convoqué le 15 mars en vue d'une mise en examen [...] Je ne me retirerai pas [...] Oui, je serai candidat à la Présidence de la République".
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Agnès Buzyn
Invitée, mardi 26 juin 2018, de l’émission « 8 h 30 Toussaint Aphatie » sur la chaîne Franceinfo pour parler de l’action qu’elle mène à la tête du ministère de la santé, Agnès Buzyn s’est attardée sur la politique gouvernementale « très ferme sur l’alcoolisation des femmes enceintes », ayant pour cible une mesure préconisée par le corps médical : « Zéro alcool pendant la grossesse ». Elle précise « Nous avons obtenu des alcooliers qu’il y ait un logo qui explique bien qu’on ne doit boire aucun alcool pendant la grossesse, c’est très mauvais pour le fœtus. »
Pourtant, il est déjà obligatoire d'apposer un tel logo depuis...2007!
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Nicolas Sarkozy
En pleine tourmente dans l'affaire libyenne, Nicolas Sarkozy se défend sur le plateau du journal de TF1, alors qu'il est accusé par Ziad Takieddine de s'être fait remis autour du 27 janvier 2007 une valise avec 1,5 millions d'euros : «Il dit, ce sinistre individu [Ziad Takieddine, NDLR], qu'il m'aurait croisé au ministère de l'Intérieur. Il ne dit pas qu'il avait un rendez-vous, il dit qu'il m'aurait croisé au ministère de l'Intérieur et il dit autour du 27 janvier. Il m'a croisé, il a dit "bonjour Monsieur le ministre", il m'a remis une valise avec 1,5 millions d'euros, voyez la crédibilité de la scène... On se croise. Que n'aurait-il fait et qu'aurait-il fait de cette valise s'il ne m'avait pas croisé ? Mais il n'a pas de chance cet escroc, parce que j'ai la preuve que le 27 janvier je n'étais pas à Paris. J'étais en Avignon. Le 28 janvier je n'étais pas à Paris, j'étais en Avignon. Que le 26 janvier, je n'étais pas à Paris, j'étais en Poitou-Charentes. Et que le 25 janvier dans l'après-midi je n'étais pas à Paris, j'étais à Saint-Quentin. Deuxième ignoble mensonge.» Sauf que le site BuzzFeed a vérifié : le 26 janvier au matin, Nicolas Sarkozy était à Paris, puisqu'il a assisté à une cérémonie en hommage à l'Abbé Pierre, des photos de l'AFP en attestent!
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