Il fallait oser le dire!
C'est François Fillon qui l'a dit...
Le 2 septembre 2016, il déclare sur le plateau de France Info : "Il y a un problème d'abaissement du niveau d'éthique en politique". Puis, quelques instants plus tard, il ajoute : "Ce que je mets sur le même plan, c'est la manière dont le système médiatico-politique passe sur toutes ces affaires. Tout ça, ça fait la Une pendant trois jours et puis ensuite c'est fini, on n'en parle plus". Voici des paroles dont il aurait dû se rappeler quand il dénonce en février 2017 en plein "Penelopegate" des médias "lyncheurs" et "assassins".
Source : Le Monde (février 2017) Votez! 0 vote(s)
"Vous savez, c’est très mauvais pour un écrivain de mourir, par exemple, en même temps que Piaf", ironisait encore l'Académicien, prenant exemple sur ce qui était arrivé à Jean Cocteau.
Il n'imaginait forcément pas que la légende française Johnny Hallyday ne mourrait 24 heures après lui.
Dans son livre, Ce que je peux enfin vous dire, Ségolène Royal, s’en prend à Libération, et à son directeur de publication, Laurent Joffrin. Page 39 du livre, dans un chapitre consacré au traitement particulier réservé aux femmes en politique, elle écrit, à propos de sa campagne présidentielle perdue en 2007 : «Le pire, c’est qu’à ce moment-là les journaux de gauche censés partager mes valeurs ont été les plus violents : c’est Laurent Joffrin qui en 2007, à un moment crucial de ma campagne, entre les deux tours de l’élection présidentielle, publie dans Libération "La gauche bécassine"».
Ségolène Royal semble avoir des problèmes avec les dates, et aussi avec le contenu. Voici ce que publie Libération pour sa défense, le 2 novembre 2018 : Le directeur de publication de Libé a bien publié un essai, intitulé La gauche bécassine, en février 2007. Où il ne s’en prend pas à la seule Ségolène Royal, mais au Parti socialiste dans son ensemble. Le 21 février 2007, dans un édito publié dans Libé, il évoque d’ailleurs cette expression, mais pour dénoncer le fait que Ségolène Royal en soit affublée lors de la campagne : «S’il y a une bécassine, c’est la vieille gauche étatiste, dépensière, irréaliste et «européolâtre». Royal fait appel à la responsabilité, elle fustige l’assistanat, elle veut une réforme de l’Etat. Socialisme libéral? Blairisme? Non. Mendésisme au féminin, mitterrandisme moralisé, jospinisme décoincé. Le dépassement, en fait, de l’antique distinction entre première et deuxième gauche. Ce n’est pas la jeune Ségolène qui tire la gauche vers le bas. C’est la vieille gauche qui plombe la candidate nouvelle. Difficile de danser le rock avec des éléphants».