Il fallait oser le dire!
C'est Christophe Castaner qui l'a dit...
Invité de Bourdin direct, sur RMC et BFM TV, le 23 novembre 2017, Christophe Castaner déclare : "Je n'ai jamais utilisé l'écriture inclusive. J'ai même du mal à la lire et je trouve ça un peu "couillon" comme on dit chez moi". Pourtant, sa profession de foi pour son élection à la tête d'En Marche, daté du 8 nov 2017, commence ainsi : "Cher.e.s ami.e.s, Engagé.e.s auprès d’Emmanuel Macron, nous sommes des adhérent.e.s, des parlementaires, des référent.e.s, des élu.e.s de collectivités locales ; nous sommes issu.e.s ....". On a connu de l'écriture moins inclusive!
Source : BFMTV, le 23/11/2017 et site internet de la République en Marche (même jour). Votez! 3 vote(s)
"Ce n'est pas parce ça souffle qu'il faut changer de cap!" Voici ce que déclarait Edouard Philippe au journal de France 2 le 18 novembre 2018 en pleine crise des "Gilets jaunes". En particulier, il réaffirmait son intention de ne pas surseoir à la mise en place d'une nouvelle taxe sur les carburants. Il rejetait en particulier l'idée d' "un gouvernement qui changerait de pied en permanence, qui zigzaguerait au gré des difficultés".
Quelques mobilisations (et débordements) plus tard, il était obligé le 3 décembre d'annoncer la suspension de l'application pour 6 mois, puis son gel définitif.
Confronté au premier ministre Edouard Philippe dans l'Emission Politique, Laurent Wauquiez déclare : « C’est vous qui décidez cette année de donner 80 000 titres de migrants économiques, alors même que notre pays connaît ce niveau de chômage. » Mais les chiffres du ministère de l'intérieur sont formels : ce sont 27 209 titres de séjour accordés à titre économique en 2017.
Il a dû repenser à cette phrase le 13 décembre 2017, suite à des révélations du Canard Enchaîné. L'affaire en question est une enquête ouverte pour fraude fiscale, blanchiment et trafic d'influence. Durant l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle, Thierry Solère aurait été informé d'une possible nomination au poste de ministre de l'Intérieur en cas de victoire d'Emmanuel Macron face à Marine Le Pen.
Le candidat En Marche "pense que Thierry Solère pourrait prendre le portefeuille de l'Intérieur. Ravi, flatté, mais inquiet, le député des Hauts-de-Seine aimerait savoir où en sont ses déboires. Il s'en ouvre à Jean-Jacques Urvoas, sur le départ", rapporte ainsi l'hebdomadaire satirique.
Le ministre de la Justice, après avoir reçu de ses services une synthèse détaillant les investigations en cours au sujet de Thierry Solère, la transmet à l'intéressé, via la messagerie cryptée Telegram, utilisée notamment par les réseaux terroristes. Mais Thierry Solère conserve une copie du document "dans son propre téléphone", raconte Le Canard enchaîné. Résultat, le 26 juin lors d'une perquisition, les enquêteurs tombent dessus au domicile du député.
Evidemment, ce viol du secret judiciaire était dans l'intérêt général!