Il fallait oser le dire!
C'est Nathalie Kosciusko-Morizet qui l'a dit...
Connaissez-vous le «koufarisme» ? Non ? Eh bien, pas d'inquiétude : personne ne connaît, en fait. Sauf peut-être Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la primaire de la droite et du centre, qui utilise ce mot dans une pétition publiée sur son site. Y sont listées «les idéologies salafistes radicales telles que le koufarisme, le wahhabisme, le takfirisme ou le djihadisme», que Kosciusko-Morizet veut faire interdire par une loi. Koufar est en fait le pluriel de "kafir", qui est selon wikipedia «un terme arabe à connotation dépréciative désignant celui qui n'est pas croyant en l'islam». Mais le koufarisme, terme inventé par NKM et son équipe, ne désigne en rien une idéologie salafiste.
Source : Le Monde, 2016 Votez! 0 vote(s)
Dans son livre, Ce que je peux enfin vous dire, Ségolène Royal, s’en prend à Libération, et à son directeur de publication, Laurent Joffrin. Page 39 du livre, dans un chapitre consacré au traitement particulier réservé aux femmes en politique, elle écrit, à propos de sa campagne présidentielle perdue en 2007 : «Le pire, c’est qu’à ce moment-là les journaux de gauche censés partager mes valeurs ont été les plus violents : c’est Laurent Joffrin qui en 2007, à un moment crucial de ma campagne, entre les deux tours de l’élection présidentielle, publie dans Libération "La gauche bécassine"».
Ségolène Royal semble avoir des problèmes avec les dates, et aussi avec le contenu. Voici ce que publie Libération pour sa défense, le 2 novembre 2018 : Le directeur de publication de Libé a bien publié un essai, intitulé La gauche bécassine, en février 2007. Où il ne s’en prend pas à la seule Ségolène Royal, mais au Parti socialiste dans son ensemble. Le 21 février 2007, dans un édito publié dans Libé, il évoque d’ailleurs cette expression, mais pour dénoncer le fait que Ségolène Royal en soit affublée lors de la campagne : «S’il y a une bécassine, c’est la vieille gauche étatiste, dépensière, irréaliste et «européolâtre». Royal fait appel à la responsabilité, elle fustige l’assistanat, elle veut une réforme de l’Etat. Socialisme libéral? Blairisme? Non. Mendésisme au féminin, mitterrandisme moralisé, jospinisme décoincé. Le dépassement, en fait, de l’antique distinction entre première et deuxième gauche. Ce n’est pas la jeune Ségolène qui tire la gauche vers le bas. C’est la vieille gauche qui plombe la candidate nouvelle. Difficile de danser le rock avec des éléphants».