Menteurs!

Il fallait oser le dire!

C'est Ségolène Royal qui l'a dit...

Après les propos de Georges Frêche, président PS de la région Languedoc-Roussillon, sur les joueurs noirs de l'équipe de France, la direction du PS engage une procédure d'exclusion à son encontre. Mi-janvier, G. Frêche décide de se mettre en congé du PS jusqu'à l'élection présidentielle. L'avis de Mme Royal sur l'attitude à adopter varie beaucoup au fil du temps :
Mme Royal déclare successivement : * "Ce qu'il a fait est bien, on peut en rester là'' - 17 janvier 2007 (RTL)
* ''Je désapprouve le fait que Georges Frêche n'ait pas été suspendu plus tôt, mais la procédure suit son cours.'' A la journaliste (Laurence Ferrari) qui demande des précision "Vous voulez qu'il soit exclu ?'', Ségolène Royal confirme : ''Oui, parce que je pense que ses propos sont inacceptables et humiliants pour ceux qui les ont subis.'' (Canal Plus, 21 janvier 2007)
Mais ce n'est pas fini : un an et demi plus tard, deux jours avant les élections du premier secrétaire du PS (où elle est candidate) Ségolène Royal estime que Georges Frêche a fait "beaucoup de maladresses, mais s'il fallait exclure du Parti socialiste tous ceux qui ont fait des maladresses et qui ont dit des choses, notamment sur la candidate à l'élection présidentielle, bien plus répréhensibles (...), eh bien il y aurait beaucoup d'exclusions à prononcer". Le vent tourne encore, surtout que Frêche, même exclu, domine encore la fédération PS du languedoc. Remarquons aussi que Frêche avait traité les harkis de sous-hommes ou dit qu'il y avait trop de noirs en équipe de France. Qu'a-t-on bien pu dire de plus répréhensible sur la candidate à l'élection présidentielle?

Source : RTL, Canal Plus, Le Monde Votez! 1 vote(s)

Louis Nicollin
«Je ne lui en veux pas, c'est un mec bien, mais je pense que j'ai fait une connerie.» Louis Nicollin se pose des questions au sujet de Jean Fernandez en décembre 2013, un entraîneur qu'il a recruté pendant l'été.
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Jawad Boudaoud
Lors de son procès pour avoir logé les terroristes du 13 novembre 2015, il déclare : "Il m'a dit t'as hébergé un mec, le croque-mort de Daesh (...) Personne m'a mis au courant. On m'a vendu un bœuf bourguignon, j'ai fini avec un couscous. Voilà ce qui s'est passé."
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François Fillon
Dans le journal de TF1 du 26 janvier 2017, en pleine tourmente sur l'emploi fictif ou non de sa femme Pénélope, il révèle qu’il avait rémunéré « pour des missions précises deux de ses enfants qui étaient avocats en raison de leurs compétences » quand il était sénateur de la Sarthe (de septembre 2005 à juin 2007). Or ses deux enfants qui sont devenus avocats ne l'étaient pas durant cette période : sa fille Marie n'a prêté serment qu'en novembre 2007, son fils Charles qu'en juin 2011.
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Jean D'Ormesson
"L’écrivain doit faire attention à tout ce qu’il écrit, il doit faire attention à tout ce qu’il dit. Et il doit faire attention à la façon dont il meurt", expliquait Jean d'Ormesson le 11 octobre 2008 sur le plateau de "Salut Les Terriens".
"Vous savez, c’est très mauvais pour un écrivain de mourir, par exemple, en même temps que Piaf", ironisait encore l'Académicien, prenant exemple sur ce qui était arrivé à Jean Cocteau.
Il n'imaginait forcément pas que la légende française Johnny Hallyday ne mourrait 24 heures après lui.
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Elizabeth Teissier
En mars 2017, dans le magazine Playboy (!?), elle annonçait : "Le ciel a parlé! Le prochain président sera un Sarthois aux sourcils broussailleux!". Raté!
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Christopher Froome
Voici quelques déclaration de Chris Froome à propos du dopage :
«100% propre» Impressionnant vainqueur de la première étape du Tour de France avec arrivée au sommet, le 6 juillet 2013 à Ax-3 Domaines, Froome assure que son succès est «100% propre. Je sais que le sport a changé, poursuit-il. Il n'y aurait absolument aucun moyen pour moi d'obtenir ces résultats si ce n'était pas le cas. Je sais que ceux que j'obtiens ne seront pas rayés dans dix ou vingt ans. Pour moi, c'est un peu une mission personnelle de montrer que les choses ont changé.»
«Lance a triché, je ne triche pas» A nouveau sans rival en haut du Ventoux, lors de ce même Tour 2013 qu'il remportera pour la première fois, Froome fait face à un assaut de questions pendant la journée de repos et y répond fermement : «On m'accuse d'être un tricheur et un menteur, ce n'est pas cool. Lance (Armstrong) a triché, je ne triche pas. Point final.»
«Ce n'est plus le Far West» Nouvelle profession de foi quelques jours plus tard, à la veille de l'arrivée sur les Champs-Elysées : «Ce n'est plus le Far West d'il y a dix, quinze ans. Le sport n'est plus le même. Il y en a encore qui prennent des risques mais, il y a quinze ans, c'était partout. Il n'y a pas de raisons que le même niveau de suspicion soit maintenu.»
«Je ne bafouerai jamais le maillot jaune» Lors de son discours prononcé sur les Champs, le 26 juillet 2015, Froome assure qu'il «conna(ît) les bons et les mauvais côtés de l'histoire du maillot jaune. Je ne le bafouerai jamais», promet-il.
«La première suspension pourrait être beaucoup plus dure» Dans une interview à L'Equipe parue le 26 août 2013, le Britannique s'exprime sur la politique antidopage et affirme : «Je crois que la première suspension, qui est actuellement de deux ans, pourrait être beaucoup plus dure. Il doit être beaucoup plus clair que si tu enfreins les règles et que tu essaies de tricher, il n'y aura plus de place pour toi.»
«Je n'ai sincèrement rien à craindre» En marge du critérium de Saitama, le leader de Sky répète : «Si j'avais quelque chose à cacher ou si j'avais une quelconque stratégie élaborée, alors ça m'ennuierait vraiment, ce serait mon monde tout entier qui s'écroulerait. Mais je n'ai pas de secret, je n'ai sincèrement rien à craindre.»
Mais voila... Le 13 décembre 2017, on apprend que Chris Froome subit un contrôle antidopage "anormal" au tour d'Espagne de cette même année...
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Bruno Le Maire
"Mon intelligence est un obstacle!". Il n'aurait pas un peu le melon, le Bruno?
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Nicolas Sarkozy
Nous sommes le 17 novembre 2016. C'est le troisième débat de la primaire de la droite pour la présidentielle. David Pujadas interroge Nicolas Sarkozy sur les déclarations de Ziad Takieddine, qui avait assuré à Mediapart avoir remis début 2007 "trois valises d'argent libyen à Guéant et Sarkozy". La réponse de l'ancien Président est vive : "Quelle indignité ! Vous n’avez pas honte ? Vous n’avez pas honte de donner écho à un homme qui a fait de la prison, qui a été condamné à d’innombrables reprises pour diffamation et qui est un menteur ?" Le 21 mars 2018, Nicolas Sarkozy est mis en examen dans cet affaire. Il semble que les juges d'instruction ont considéré les accusations de Ziad Takieddine, mis en examen dans le dossier, avec un certain intérêt.
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