Menteurs!

Il fallait oser le dire!

C'est Gérard Collomb qui l'a dit...

"C'est un véritable cauchemar". Ainsi s'est lamenté Gérard Collomb devant un parterre de journalistes en janvier 2017, alors que son salaire de sénateur était réduit à 4000 euros en raison de son absentéisme. Et le même de continuer : «Mes revenus sont plafonnés, je ne touche donc rien en tant que maire de Lyon et président de la métropole, je suis donc tombé à 4000 euros par mois».

Source : Le Point, janvier 2017 Votez! 1 vote(s)

Emmanuel Macron
Durant la campagne présidentielle de 2017, un groupe de scientifiques et de responsables associatifs avait adressé un questionnaire à la plupart des candidats, pour connaître leurs positions sur des sujets de santé publique : tabac, alcool, surpoids, usages abusifs des médicaments et sécurité routière. Concernant ce dernier sujet, et plus particulièrement la limitation de vitesses sur les routes secondaires, la réponse d'Emmanuel Macron est alors claire : «En France, les vitesses sont "impaires" : 30, 50, 70, 90, 110, 130, écrit le candidat. Cela participe de leur lisibilité […] Je suis naturellement favorable, dès lors que les conditions de danger l’imposent, à abaisser la vitesse à 70. Mais abaisser en section courante la vitesse à 80 interrogerait l’ensemble de l’édifice.»
Pourtant, le 9 janvier 2018, le gouvernement annonce que la vitesse sur les routes secondaires sera bien abaissée à 80km/h.
Lire la suite
Xavier Niel
"Je pense qu'il faut surtaxer les yachts et les voitures de luxe. Ce serait sain". Voici ce que déclarait Xavier Niel à Vanity Fair en décembre 2017. Mais...le scandale des "Paradise Papers" révèle qu'il est le propriétaire du voilier géant "Le Phocea", et qu'il l'a fait immatriculer....à Malte!
Lire la suite
Ségolène Royal

Dans son livre, Ce que je peux enfin vous dire, Ségolène Royal, s’en prend à Libération, et à son directeur de publication, Laurent Joffrin. Page 39 du livre, dans un chapitre consacré au traitement particulier réservé aux femmes en politique, elle écrit, à propos de sa campagne présidentielle perdue en 2007 : «Le pire, c’est qu’à ce moment-là les journaux de gauche censés partager mes valeurs ont été les plus violents : c’est Laurent Joffrin qui en 2007, à un moment crucial de ma campagne, entre les deux tours de l’élection présidentielle, publie dans Libération "La gauche bécassine"».

Ségolène Royal semble avoir des problèmes avec les dates, et aussi avec le contenu. Voici ce que publie Libération pour sa défense, le 2 novembre 2018 : Le directeur de publication de Libé a bien publié un essai, intitulé La gauche bécassine, en février 2007. Où il ne s’en prend pas à la seule Ségolène Royal, mais au Parti socialiste dans son ensemble. Le 21 février 2007, dans un édito publié dans Libé, il évoque d’ailleurs cette expression, mais pour dénoncer le fait que Ségolène Royal en soit affublée lors de la campagne : «S’il y a une bécassine, c’est la vieille gauche étatiste, dépensière, irréaliste et «européolâtre». Royal fait appel à la responsabilité, elle fustige l’assistanat, elle veut une réforme de l’Etat. Socialisme libéral? Blairisme? Non. Mendésisme au féminin, mitterrandisme moralisé, jospinisme décoincé. Le dépassement, en fait, de l’antique distinction entre première et deuxième gauche. Ce n’est pas la jeune Ségolène qui tire la gauche vers le bas. C’est la vieille gauche qui plombe la candidate nouvelle. Difficile de danser le rock avec des éléphants».

Lire la suite
Sylvain Maillard
"L'immense majorité, c'est leur choix, oui". Voici ce que déclare Sylvain Maillard au micro de RFI le 5 février 2017. A quoi pouvait-il répondre? Le journaliste l'interrogeait sur les sans-abris dormant la nuit dehors, à propos du nombre donné par Julien Denormandie, qui affirmait qu'il n'était pas plus de 50 (total manifestement très inférieur à la réalité!). Sylvain Maillard défend son camarade en ces termes : "Je suis aussi un élu local parisien et ce qu'il faut savoir, c'est que même dans les cas de grand froid, certains SDF ne souhaitent pas être mis à l'abri (…), c'est leur choix". Le journaliste relance : "Les autres, c'est parce qu'ils le veulent ? Tous les autres, c'est leur choix de dormir dans la rue ?". "L'immense majorité, c'est leur choix, oui" maintient Sylvain Maillard sans sourciller.
Lire la suite
Jawad Boudaoud
Lors de son procès pour avoir hébergé des terroristes de Daech, il déclare : "Je suis fini. Je suis fini. Que je mente ou pas. Je suis fini. Je suis fini. Vous comprenez. Fini. Qu’est ce que je vais faire en sortant ? J’avais un projet de faire un nouveau point de vente de cocaïne. Qui va vouloir s’associer avec moi, maintenant?" Un beau projet pour une future remise de peine!!!
Lire la suite
Nathalie Kosciusko-Morizet
Connaissez-vous le «koufarisme» ? Non ? Eh bien, pas d'inquiétude : personne ne connaît, en fait. Sauf peut-être Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la primaire de la droite et du centre, qui utilise ce mot dans une pétition publiée sur son site. Y sont listées «les idéologies salafistes radicales telles que le koufarisme, le wahhabisme, le takfirisme ou le djihadisme», que Kosciusko-Morizet veut faire interdire par une loi. Koufar est en fait le pluriel de "kafir", qui est selon wikipedia «un terme arabe à connotation dépréciative désignant celui qui n'est pas croyant en l'islam». Mais le koufarisme, terme inventé par NKM et son équipe, ne désigne en rien une idéologie salafiste.
Lire la suite
Manuel Valls
Manuel Valls déclare à l'AFP le 31/8/2016, à propos de la candidature d'Emmanuel Macron : "J'ai un peu d'expérience. On ne s'improvise pas candidate à l'élection présidentielle"! Ni commentateur politique, ni candidat à une primaire (perdue en janvier 2017 par Manuel Valls) visiblement....
Lire la suite
Gérard Longuet
Il fallait oser. Gérard Longuet, sénateur LR de la Meuse, a partagé lundi sur Public Sénat son analyse des Paradise Papers, ces révélations sur les réseaux internationaux d'optimisation fiscale et de finance offshore. 350 milliards d'euros qui échappent aux Etats ? Longuet ne voit pas où est le problème et nous l'explique : "Si ces centaines de milliards d’euros ne viennent pas dans les caisses de l’Etat, tant mieux, parce que l’Etat le gaspille assez largement et dépense de l’argent inutilement. Que l'Etat se remette d'abord à vérifier ses dépenses avant de prendre dans l'argent des autres." "Quand on vous prend 80 % à 90 % de vos revenus, c'est normal de défendre les 10 ou 20 % qui restent", s'insurge aussi Gérard Longuet – inventant au passage un nouveau taux d'imposition.
Lire la suite