Menteurs!

Il fallait oser le dire!

C'est Jean-Yves Le Drian qui l'a dit...

« Les autorités espagnoles ont proposé le port de Valence, soit le port le plus sûr et le plus proche, regardez les cartes, à partir de la Sicile, vous pouvez très bien regarder les itinéraires. » Ainsi s'exprimait Jean-Yves le Drian le 12 juin 2018 dans la séance des réponses au gouvernement, alors qu'un bateau de migrants, refusé par l'Italie, se rendait en Espagne.

Pourtant, du sud de la Sicile, le port de Valence est à environ 1350km, alors que celui d'Ajaccio est à seulement 1000km, et même celui de Marseille est à 1200km. Je me demande bien qui devrait regarder les cartes. Pas terrible pour un ancien prof d'histoire/géo!

Source : Les décodeurs du Monde, 13 juin 2018 Votez! vote(s)

Bernard Laporte
"Ce qui est sûr, c'est que Guy Noves sera l'homme du mondial 2019 au Japon" déclarait Bernard Laporte au quotidien La dépêche du midi du 17 novembre 2017. Raté! Un mois plus tard, le 27 décembre, ce même Bernard Laporte, président de la Fédération Française de Rugby, annonçait le limogeage de Guy Noves.
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Jawad Boudaoud
Lors de son procès pour avoir logé des terroristes de Daech : "Je sais pas si quelqu'un prend de la cocaïne dans la salle. Mais c'est terrible. C'est un engrenage. Tu prends 1 gramme, 2 grammes et pique et pique et colegram."
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Nicolas Sarkozy
"Si je perds, j'arrête la politique". Voici ce que déclarait Nicolas Sarkozy, au micro de Jean-Jacques Bourdin le 8 mars 2012 sur RMC, lors de la campagne pour l'élection présidentielle. On connait la suite.....
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François Fillon
Il a dit et répété tout au long de la campagne des primaires de la droite et du centre, ainsi qu'en janvier et février 2017, qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle s'il était mis en examen. Ainsi :
* le 29 aout 2016, sur RMC, il déclare (et il tweete) : "Moi, si j'étais mis en examen, je ne serais pas candidat à l'élection présidentielle. Question de morale."
* en octobre 2016, dans l'émission politique sur France 2, il déclare : "Je ne serais pas candidat à l'élection présidentielle si j'étais mis en examen, je ne changerai pas de discours".
* le 26 janvier 2017, dans le journal de TF1, il réaffirme : "Il y a une seule chose qui m'empêcherait d'être candidat, c'est si mon honneur était atteint, si j'étais mis en examen".
Le 1er mars, dans une conférence de presse, il déclare pourtant : "Je serai convoqué le 15 mars en vue d'une mise en examen [...] Je ne me retirerai pas [...] Oui, je serai candidat à la Présidence de la République".
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Nicolas Sarkozy
Après son élection à la Présidence de la Répubique, Nicolas Sarkozy aurait déclaré selon le monde : "Je vais me retirer, sans doute dans un monastère, pour habiter la fonction, prendre la mesure de la gravité des charges qui pèsent désormais sur ses épaules". Drôle de monastère le yacht de Bolloré!
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Johnny Halliday
Face à Philippe Bouvard qui lui demande ce qu'il pense du peintre Toulouse-Lautrec, Johnny répond : "Je n'y connais pas grand-chose au rugby, mais je pense que Toulouse va gagner."
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Gérard Collomb
La question des migrants est délicate pour Gérard Collomb. Le ministre de l'Intérieur a estimé, mercredi 30 mai 2018, que ces derniers faisaient du benchmarking (étude comparative de marché) de l'asile en Europe pour choisir leur destination finale. Une petite phrase prononcée devant le Sénat, relayée par nos confrères de Public Sénat. "Le Sénat aime beaucoup, pour pouvoir trouver ses propres repères, regarder les différentes législations pour voir un peu comment l'on se situe par rapport aux autres pays européens, a commencé l'ancien maire socialiste de Lyon. Puis-je vous dire, monsieur le Président, qu'il n'y a pas que le Sénat qui fait du benchmarking, mais que les migrants aussi font un peu de benchmarking pour regarder les législations à travers l'Europe".
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Manuel Valls
Alors que, en tant que Premier Ministre, il a utilisé six fois l'article 49-3 de la constitution pour faire adopter des textes sans vote (loi Macron et loi travail notamment), il déclare le 15 décembre 2016 sur France Inter : "Je propose une renaissance démocratique car il y a un malaise dans notre démocratie. (…) Je connais les effets pervers du 49.3. Je suis très lucide. Son utilisation est devenue dépassée et apparaît comme brutale. Hors textes budgétaires, je proposerai de supprimer purement et simplement le 49.3.". En mai 2016, fortement attaqué sur l’utilisation répétée du 49.3 sur des textes décriés comme la loi Travail portée par Myriam El Khomri, Manuel Valls expliquait que cet outil constitutionnel était "tout l’inverse d’un passage en force" et que c’était "un acte qui est démocratique". Mais aujourd'hui, il semble avoir changé d'avis et ne le voit plus ainsi.
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