Menteurs!

Il fallait oser le dire!

C'est Philippe Poutou qui l'a dit...

"Ce serait quand même dommage d’aller en prison avant Fillon!" Voici ce que tweetait Philippe Poutou, candidat à la présidentielle de 2017, le 15 janvier 2018. Il était en effet convoqué au tribunal pour des dégradations supposées d'un stand de la marque Ford au salon de l'Auto 2012.

Source : Huffington Post, 15 janvier 2018 Votez! 2 vote(s)

Agnès Buzyn
"Monsieur le président, mesdames et messieurs les retraités...". Ainsi commença l'intervention d'Agnès Buzyn lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale le 28 mars.
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Emmanuel Macron
Sur France Inter, le candidat Macron prenait position sur le chantier de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. "Le peuple s'est exprimé, je suis pour respecter cette décision", disait-il en référence au référendum organisé en juin 2016 en Loire-Atlantique. A une large majorité, les habitants se prononçaient pour la construction du nouvel équipement. On comprenait alors que s'il était élu, il le ferait construire. Mais le 17 janvier 2018 son premier ministre, Edouard Philippe, annonce que le projet de construction est abandonné, décision prise "en relation étroite avec le président de la République". On avait du mal comprendre!
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Nicolas Sarkozy
"Si nous acceptions le paquet de cigarettes neutre, dans six mois, on vous proposera la bouteille de vin neutre et c'en sera fini de nos appellations, de nos terroirs (...) Vous auriez demain des intégristes qui vous demanderaient la bouteille neutre, puis le fromage neutre", déclaration de Nicolas Sarkozy le mercredi 3 janvier à l'issue d'une table ronde de son parti. Euh...la production de tabac, en France, concerne 200 hectares. Associer le paquet neutre à la défense de nos terroirs, c'est osé!
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François Fillon
Il a dit et répété tout au long de la campagne des primaires de la droite et du centre, ainsi qu'en janvier et février 2017, qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle s'il était mis en examen. Ainsi :
* le 29 aout 2016, sur RMC, il déclare (et il tweete) : "Moi, si j'étais mis en examen, je ne serais pas candidat à l'élection présidentielle. Question de morale."
* en octobre 2016, dans l'émission politique sur France 2, il déclare : "Je ne serais pas candidat à l'élection présidentielle si j'étais mis en examen, je ne changerai pas de discours".
* le 26 janvier 2017, dans le journal de TF1, il réaffirme : "Il y a une seule chose qui m'empêcherait d'être candidat, c'est si mon honneur était atteint, si j'étais mis en examen".
Le 1er mars, dans une conférence de presse, il déclare pourtant : "Je serai convoqué le 15 mars en vue d'une mise en examen [...] Je ne me retirerai pas [...] Oui, je serai candidat à la Présidence de la République".
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Jean-Michel Blanquer
« Il n'y aura pas de loi Blanquer, j'en serai fier », avait promis le ministre de l'Education en mai 2017. Il s'est visiblement ravisé. En octobre 2018, une loi Blanquer est présenté au Conseil Supérieur de l'Education.
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François Fillon
« Il y a une injustice sociale entre ceux qui travaillent dur pour peu et ceux qui ne travaillent pas et reçoivent de l’argent public » déclare-t-il sur Tweeter en septembre 2012. On apprend en janvier 2017 que F. Fillon a employé sa femme Pénélope comme assistante parlementaire de 1998 à 2002, puis 6 mois en 2012, et son suppléant l'a employé de 2002 à 2007. Le total perçu pendant toutes ses années a été de 500 000 euros. Et ceci alors que Pénélope Fillon a elle-même déclaré le 21 octobre 2016 dans un reportage réalisé par le quotidien Le Bien public : « Jusqu’à présent, je ne m’étais jamais impliquée dans la vie politique de mon mari ». On peut dire que Mr. Fillon était vraiment bien placé pour dénoncer cette injustice sociale!
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Nicolas Sarkozy
Alors qu'on l'interroge sur ses ennuis judiciaires, il déclare : « J’ai été mis en examen, ce sera facile de vérifier, pour le seul délit formel de dépassement du plafond de la campagne. » Nicolas Sarkozy a raison sur un point : il est facile de vérifier. Mais pas dans le sens où il l’espérait. Il a été mis en examen pour « financement illégal de campagne électorale » (article L113-1 du code électoral). Ce motif de mise en examen recoupait cinq faits différents, dont celui d’avoir « recueilli et accepté des fonds en violation du code électoral » et non pas seulement d’avoir « dépassé le plafond des dépenses électorales ». C’est pour ce même motif que le parquet de Paris a requis son renvoi devant un tribunal correctionnel.
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Emmanuel Maurel
En pleine débacle du parti socialiste, dont le premier secrétaire se fait régulièrement rejeté des manifestations, il déclare : "Pour savoir où est Olivier Faure, suivez les sifflets."
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