Il fallait oser le dire!
C'est Gilbert Collard qui l'a dit...
Gilbert Collard évoquait en juillet 2012 le changement de nom du Front National en 2012. Ainsi, interrogé sur la chaine LCI, à la question "Faut-il changer le nom du FN?", il répondait : "Je pense que oui mais tout le Front national pense que non". Six ans plus tard, alors que Marine le Pen propose à son parti de changer de nom, il a changé d'avis! Et il le reconnait lui-même sur la chaine parlementaire : "Je suis très paradoxal. J’ai été le premier à dire qu’il fallait changer de nom. Et puis maintenant, j’en arrive à me dire que ça ne servirait strictement à rien de changer de nom."
Source : Le lab Europe 1, 10 janvier 2018 Votez! 0 vote(s)
Mme Royal déclare successivement : * "Ce qu'il a fait est bien, on peut en rester là'' - 17 janvier 2007 (RTL)
* ''Je désapprouve le fait que Georges Frêche n'ait pas été suspendu plus tôt, mais la procédure suit son cours.'' A la journaliste (Laurence Ferrari) qui demande des précision "Vous voulez qu'il soit exclu ?'', Ségolène Royal confirme : ''Oui, parce que je pense que ses propos sont inacceptables et humiliants pour ceux qui les ont subis.'' (Canal Plus, 21 janvier 2007)
Mais ce n'est pas fini : un an et demi plus tard, deux jours avant les élections du premier secrétaire du PS (où elle est candidate) Ségolène Royal estime que Georges Frêche a fait "beaucoup de maladresses, mais s'il fallait exclure du Parti socialiste tous ceux qui ont fait des maladresses et qui ont dit des choses, notamment sur la candidate à l'élection présidentielle, bien plus répréhensibles (...), eh bien il y aurait beaucoup d'exclusions à prononcer". Le vent tourne encore, surtout que Frêche, même exclu, domine encore la fédération PS du languedoc. Remarquons aussi que Frêche avait traité les harkis de sous-hommes ou dit qu'il y avait trop de noirs en équipe de France. Qu'a-t-on bien pu dire de plus répréhensible sur la candidate à l'élection présidentielle?
Pourtant, il est déjà obligatoire d'apposer un tel logo depuis...2007!
Dans son livre, Ce que je peux enfin vous dire, Ségolène Royal, s’en prend à Libération, et à son directeur de publication, Laurent Joffrin. Page 39 du livre, dans un chapitre consacré au traitement particulier réservé aux femmes en politique, elle écrit, à propos de sa campagne présidentielle perdue en 2007 : «Le pire, c’est qu’à ce moment-là les journaux de gauche censés partager mes valeurs ont été les plus violents : c’est Laurent Joffrin qui en 2007, à un moment crucial de ma campagne, entre les deux tours de l’élection présidentielle, publie dans Libération "La gauche bécassine"».
Ségolène Royal semble avoir des problèmes avec les dates, et aussi avec le contenu. Voici ce que publie Libération pour sa défense, le 2 novembre 2018 : Le directeur de publication de Libé a bien publié un essai, intitulé La gauche bécassine, en février 2007. Où il ne s’en prend pas à la seule Ségolène Royal, mais au Parti socialiste dans son ensemble. Le 21 février 2007, dans un édito publié dans Libé, il évoque d’ailleurs cette expression, mais pour dénoncer le fait que Ségolène Royal en soit affublée lors de la campagne : «S’il y a une bécassine, c’est la vieille gauche étatiste, dépensière, irréaliste et «européolâtre». Royal fait appel à la responsabilité, elle fustige l’assistanat, elle veut une réforme de l’Etat. Socialisme libéral? Blairisme? Non. Mendésisme au féminin, mitterrandisme moralisé, jospinisme décoincé. Le dépassement, en fait, de l’antique distinction entre première et deuxième gauche. Ce n’est pas la jeune Ségolène qui tire la gauche vers le bas. C’est la vieille gauche qui plombe la candidate nouvelle. Difficile de danser le rock avec des éléphants».