Menteurs!

Il fallait oser le dire!

C'est Emmanuel Macron qui l'a dit...

Durant la campagne présidentielle de 2017, un groupe de scientifiques et de responsables associatifs avait adressé un questionnaire à la plupart des candidats, pour connaître leurs positions sur des sujets de santé publique : tabac, alcool, surpoids, usages abusifs des médicaments et sécurité routière. Concernant ce dernier sujet, et plus particulièrement la limitation de vitesses sur les routes secondaires, la réponse d'Emmanuel Macron est alors claire : «En France, les vitesses sont "impaires" : 30, 50, 70, 90, 110, 130, écrit le candidat. Cela participe de leur lisibilité […] Je suis naturellement favorable, dès lors que les conditions de danger l’imposent, à abaisser la vitesse à 70. Mais abaisser en section courante la vitesse à 80 interrogerait l’ensemble de l’édifice.»
Pourtant, le 9 janvier 2018, le gouvernement annonce que la vitesse sur les routes secondaires sera bien abaissée à 80km/h.

Source : Libération, 9 janvier 2018 Votez! 1 vote(s)

Laurent Wauquiez
« Nicolas Sarkozy, il en était arrivé au point où il contrôlait les téléphones portables de ceux qui rentraient en conseil des ministres. Il les mettait sur écoute pour pomper tous les mails, tous les textos, et vérifier ce que chacun de ses ministres disait au moment où on rentrait en conseil des ministres » Voici ce que déclarait Laurent Wauquiez en février 2018 dans un cours à l'école de management de Lyon, dans un enregistrement diffusé à son insu!
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Nicolas Sarkozy
En pleine tourmente dans l'affaire libyenne, Nicolas Sarkozy se défend sur le plateau du journal de TF1, alors qu'il est accusé par Ziad Takieddine de s'être fait remis autour du 27 janvier 2007 une valise avec 1,5 millions d'euros : «Il dit, ce sinistre individu [Ziad Takieddine, NDLR], qu'il m'aurait croisé au ministère de l'Intérieur. Il ne dit pas qu'il avait un rendez-vous, il dit qu'il m'aurait croisé au ministère de l'Intérieur et il dit autour du 27 janvier. Il m'a croisé, il a dit "bonjour Monsieur le ministre", il m'a remis une valise avec 1,5 millions d'euros, voyez la crédibilité de la scène... On se croise. Que n'aurait-il fait et qu'aurait-il fait de cette valise s'il ne m'avait pas croisé ? Mais il n'a pas de chance cet escroc, parce que j'ai la preuve que le 27 janvier je n'étais pas à Paris. J'étais en Avignon. Le 28 janvier je n'étais pas à Paris, j'étais en Avignon. Que le 26 janvier, je n'étais pas à Paris, j'étais en Poitou-Charentes. Et que le 25 janvier dans l'après-midi je n'étais pas à Paris, j'étais à Saint-Quentin. Deuxième ignoble mensonge.» Sauf que le site BuzzFeed a vérifié : le 26 janvier au matin, Nicolas Sarkozy était à Paris, puisqu'il a assisté à une cérémonie en hommage à l'Abbé Pierre, des photos de l'AFP en attestent!
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François Fillon
Dans le journal de TF1 du 26 janvier 2017, en pleine tourmente sur l'emploi fictif ou non de sa femme Pénélope, il révèle qu’il avait rémunéré « pour des missions précises deux de ses enfants qui étaient avocats en raison de leurs compétences » quand il était sénateur de la Sarthe (de septembre 2005 à juin 2007). Or ses deux enfants qui sont devenus avocats ne l'étaient pas durant cette période : sa fille Marie n'a prêté serment qu'en novembre 2007, son fils Charles qu'en juin 2011.
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Gérald Darmanin
"Wauquiez a fait allemand en première langue. Il est peut-être normalien mais il n'a rien de normal." Déclaration de Gérald Darmanin sur BFMTV le 20 février 2018.
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François Bayrou
«On n'a pas parlé d'intérêts partisans, on n'a pas eu de négociation, on n'a pas passé son temps à échanger. C'est pas : j'achète, tu vends. Rien de tout ça». Voici ce que déclarait François Bayrou le 23 février 2017 après sa rencontre la veille avec Emmanuel Macron afin d'officialiser son soutien. Des propos contredits par une autre déclaration datant du 11 mai 2017, après que la liste de candidats investis par En Marche ait été publiée : "Je convoque le bureau politique du MoDem demain (vendredi) soir en souhaitant que dans les heures qui viennent, un mouvement de raison permette des investitures communes dans toutes les circonscriptions comme Emmanuel Macron et moi en sommes convenus depuis le premier jour de notre entente".
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Johnny Halliday
En 2002, à l'arrivée d'une étape du rallye Paris-Dakar auquel il participe, il déclare au journaliste qui l'interroge : "" Tu te rends compte que si on n'avait pas perdu une heure et quart, on serait là depuis une heure et quart ! "
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Theresa May
«J'ai eu les couilles de le faire.» Le 2 juin 2016, la Première ministre britannique était interrogée sur la BBC à quelques jours d'élections parlementaires délicates pour son parti. Elle s'est vu demander d'expliquer ses revirements successifs sur différents sujets, à commencer par sa décision d'organiser ce scrutin alors qu'elle avait assuré ne pas vouloir le faire. «J'aurais pu rester en poste pour encore quelques années et ne pas convoquer d'élection. J'ai eu les couilles de le faire», a alors déclaré Theresa May. Madame la Première Ministre, faut-il vous rappeler quelques différences d'anatomie entre les hommes et les femmes?
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Christopher Froome
Voici quelques déclaration de Chris Froome à propos du dopage :
«100% propre» Impressionnant vainqueur de la première étape du Tour de France avec arrivée au sommet, le 6 juillet 2013 à Ax-3 Domaines, Froome assure que son succès est «100% propre. Je sais que le sport a changé, poursuit-il. Il n'y aurait absolument aucun moyen pour moi d'obtenir ces résultats si ce n'était pas le cas. Je sais que ceux que j'obtiens ne seront pas rayés dans dix ou vingt ans. Pour moi, c'est un peu une mission personnelle de montrer que les choses ont changé.»
«Lance a triché, je ne triche pas» A nouveau sans rival en haut du Ventoux, lors de ce même Tour 2013 qu'il remportera pour la première fois, Froome fait face à un assaut de questions pendant la journée de repos et y répond fermement : «On m'accuse d'être un tricheur et un menteur, ce n'est pas cool. Lance (Armstrong) a triché, je ne triche pas. Point final.»
«Ce n'est plus le Far West» Nouvelle profession de foi quelques jours plus tard, à la veille de l'arrivée sur les Champs-Elysées : «Ce n'est plus le Far West d'il y a dix, quinze ans. Le sport n'est plus le même. Il y en a encore qui prennent des risques mais, il y a quinze ans, c'était partout. Il n'y a pas de raisons que le même niveau de suspicion soit maintenu.»
«Je ne bafouerai jamais le maillot jaune» Lors de son discours prononcé sur les Champs, le 26 juillet 2015, Froome assure qu'il «conna(ît) les bons et les mauvais côtés de l'histoire du maillot jaune. Je ne le bafouerai jamais», promet-il.
«La première suspension pourrait être beaucoup plus dure» Dans une interview à L'Equipe parue le 26 août 2013, le Britannique s'exprime sur la politique antidopage et affirme : «Je crois que la première suspension, qui est actuellement de deux ans, pourrait être beaucoup plus dure. Il doit être beaucoup plus clair que si tu enfreins les règles et que tu essaies de tricher, il n'y aura plus de place pour toi.»
«Je n'ai sincèrement rien à craindre» En marge du critérium de Saitama, le leader de Sky répète : «Si j'avais quelque chose à cacher ou si j'avais une quelconque stratégie élaborée, alors ça m'ennuierait vraiment, ce serait mon monde tout entier qui s'écroulerait. Mais je n'ai pas de secret, je n'ai sincèrement rien à craindre.»
Mais voila... Le 13 décembre 2017, on apprend que Chris Froome subit un contrôle antidopage "anormal" au tour d'Espagne de cette même année...
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