Menteurs!

Les petites phrases de Jean-Michel Blanquer

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Ses mensonges

« Il n'y aura pas de loi Blanquer, j'en serai fier », avait promis le ministre de l'Education en mai 2017. Il s'est visiblement ravisé. En octobre 2018, une loi Blanquer est présenté au Conseil Supérieur de l'Education.

Source : La dépêche, 16 octobre 2018 Votez! 1 vote(s)

Ses phrases cultes

En pleine crise du coronavirus, Jean-Michel Blanquer déclare le jeudi 12 mars 2020 sur France Info que le gouvernement "n'a jamais envisagé la fermeture de toutes les écoles". "Quand vous fermez les écoles de tout un pays, cela signifie que vous paralysez en bonne partie ce pays", a énoncé Jean-Michel Blanquer. "Quand nous fermons, ça pose des problèmes à des infirmières, des médecins, à toutes sortes de personnels de l'hôpital. C'est évidemment quelque chose qui doit être regardé avec beaucoup de finesse pour ne pas être contreproductif".

Le 12 mars 2020 au soir, dans une allocution présidentielle, le président Macron décrétait la fermeture de toutes les écoles à partir du 16 mars.

Source : France Info, le 12 mars 2020 Votez! 6 vote(s)

Thierry Ardisson
Thierry Ardisson est coutumier des vacheries sur ses petits camarades. Voici ce qu'il déclare par exemple en juin 2017 au magazine Télé Star : «C’est un mercato agité comme on les aime. Au passage, je constate qu’A­les­san­dra Sublet est sortie du jeu. J’avais malheu­reu­se­ment raison de dire à l’époque qu’elle n’avait rien à faire sur France 5, la chaîne de la culture et de la connais­sance. Elle avait répondu que j’étais vieux, jaloux, en fin de carrière. Bien vu» ! Cinglant, non?
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Jean-Christophe Lagarde
"Mais aujourd'hui vous avez plus de la moitié de la population à Mayotte qui est là clandestinement". Voici ce que déclare Jean-Christophe Lagarde le 13 mars 2018 sur France Info, alors que la contestation fait rage. Mais les chiffres de l'INSEE contredisent formellement cela. En 2017, Mayotte comptait l'an dernier 256 500 habitants. Il s'agit du département français le plus dense, celui avec la plus forte augmentation démographique et celui ou le nombre d'étranger dans la population est le plus important : quatre adultes sur dix sont de nationalité étrangère.Mais, être étranger ne veut pas forcément dire être "clandestin". Toujours selon l'Insee, sur l'ensemble des étrangers présents à Mayotte, la moitié y réside de manière tout à fait légale.
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François Bayrou
François Bayrou a une image positive de sa famille politique. Ainsi, il déclare en 2011 : "Rassembler les centristes, c'est comme conduire une brouette pleine de grenouilles : elles sautent dans tous les sens".
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Nicolas Sarkozy
"Je ne crois pas à la realpolitik, celle qui fait échanger ses principes contre des contrats", déclare Nicolas Sarkozy dans un discours prononcé le 14 janvier 2007. "Le Darfour est un scandale inacceptable, la Tchétchénie une horreur, les infirmières bulgares en Libye, une barbarie, Ingrid Betancourt dans la jungle colombienne une tragédie. Président de la République, je ne me tairai pas devant ces insultes aux droits de l'Homme": des paroles fortes que Nicolas Sarkozy lançait lors d'un meeting en mars 2007. "Je ne passerai jamais sous silence les atteintes aux droits de l'Homme au nom de nos intérêts économiques", promettait-il.
Le 10 décembre 2007, journée des droits de l'homme (!), Moammar Kadhafi, le dirigeant lybien, est invité en France, alors que Nicolas Sarkozy est devenu Président. Au nom de la realpolitik. Belle conversion!
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Manuel Valls
"J'ai toujours été loyal dans ma vie politique, toujours", assurait Manuel Valls le 31 août 2016, au micro de BFMTV, le lendemain de la démission d'Emmanuel Macron de son gouvernement. Il rappelait à ce dernier ses principes "tout à fait essentiels" à l'engagement politique et promettait pour sa part de continuer à faire preuve de loyauté en toute circonstance. Patatras! Le 29 mars 2017, contrairement à l'engagement signé lors de sa participation à la primaire de la gauche et réaffirmé lors de deux débats télévisés, il soutient Emmanuel Macron (si, si...) contre Benoit Hamon, le vainqueur de la primaire!
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Agnès Buzyn
"La France dépense quand même 12 % de son produit intérieur brut en dépenses de santé, c’est beaucoup plus que tous les pays de l’OCDE". Voici ce que déclare Agnès Buzyn à France Info le 9 janvier. Sauf que c'est faux. D'abord, la part du PIB en dépenses de santé n'est que de 11%. ET ce n’est pas « beaucoup plus que tous les pays de l’OCDE », puisque quatre d’entre eux dépensent autant ou plus : la Suède (11 % du PIB également), l’Allemagne (11,3 %), la Suisse (12,4 %) et… les Etats-Unis qui, eux, sont hors de la tendance, avec 17,2 % de leur PIB. Et même si on se réfère à la dépense publique à la charge de la collectivité, la France, avec 8,7%, est derrière le Danemark, la Norvège, le Japon, la Suède et l'Allemagne (9,5% pour ce dernier pays).
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Nicolas Sarkozy
Nous sommes le 17 novembre 2016. C'est le troisième débat de la primaire de la droite pour la présidentielle. David Pujadas interroge Nicolas Sarkozy sur les déclarations de Ziad Takieddine, qui avait assuré à Mediapart avoir remis début 2007 "trois valises d'argent libyen à Guéant et Sarkozy". La réponse de l'ancien Président est vive : "Quelle indignité ! Vous n’avez pas honte ? Vous n’avez pas honte de donner écho à un homme qui a fait de la prison, qui a été condamné à d’innombrables reprises pour diffamation et qui est un menteur ?" Le 21 mars 2018, Nicolas Sarkozy est mis en examen dans cet affaire. Il semble que les juges d'instruction ont considéré les accusations de Ziad Takieddine, mis en examen dans le dossier, avec un certain intérêt.
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Bruno Le Maire
En réponse à une intervention de Sira Sylla (LREM) sur le soutien aux victimes des inondations lors des questions au gouvernement, le ministre de l'Economie Bruno Le Mairea d'abord exprimé sa «solidarité», avant de lancer: «nous sommes en train de recueillir toutes les demandes avec le ministre de l'Intérieur Christophe Colomb». Après des rires dans l'hémicycle déclenchés par ce lapsus et un tonitruant «Gérard» fusant sur les bancs, le ministre a rebondi: «laissez moi reconnaître à Gérard Collomb la lucidité d'avoir découvert le Nouveau monde!», allusion au «nouveau monde», l'un des slogans des partisans d'Emmanuel Macron.
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