François Baroin
A la tribune de son partie les Républicains, le 28 juin 2016, il assène que la France, alors dirigée par F. Hollande,
"est le dernier pays marxiste du monde avec la Corée du Nord". Un peu trop de Hollande bashing,non, Mr Baroin?
Lire la suite
Nicolas Hulot
Lors de la présentation de son « plan climat » le 7 juillet 2017, le ministre de la Transition écologique et solidaire a appelé à une « véritable révolution » dans le secteur automobile. Parmi les annonces réalisées par Nicolas Hulot, la fin des véhicules à motorisation essence et diesel d’ici 2040... Une des mesures phares appliquées en 2018 est la prime à la casse pour les voitures les plus anciennes, les "plus polluantes".
Le 15 octobre, dans le Journal du Dimanche, il soutient très fermement Anne Hidalgo, maire de Paris, pour son interdiction des voies sur berges aux véhicules thermiques. Elle est « très courageuse » dit-il....
Pour Nicolas Hulot, le diesel est un « scandale sanitaire », « je veux pouvoir respirer à pleins poumons sans m’empoisonner » clamait-il dans une pétition adressée par l'intermédiaire de sa fondation à l’ex-ministre de l’environnement Ségolène Royal en 2014.
Pourtant, en décembre 2017, lorsque son patrimoine est révélé par la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique, on apprend qu'il possède 6 voitures thermiques! Parmi ces voitures, un 2CV, de plus de 30ans d'âge. Elle ne mériterait pas d'aller à la casse cette voiture polluante?
Lire la suite
Nicolas Sarkozy
"Les grands leaders du monde viennent de pays qui ne sont pas de grandes démocraties", a déclaré Nicolas Sarkozy lors du forum Abu Dhabi Ideas Weekend, selon les propos rapportés par "The National", un quotidien basé à Abu Dhabi.
"Où vous avez un grand leader, il n'y a pas de populisme", a-t-il aussi poursuivi. "Où est le populisme en Chine ? Où est le populisme ici (à Abu Dhabi) ? Où est le populisme en Russie ? Où est le populisme en Arabie saoudite ? Si les grands leaders quittent la table, les dirigeants populistes viendront et les remplaceront."
C'est évident! Pas d'élection libre, pas de populisme!
Lire la suite
Manuel Valls
Fin octobre 2016, M. Valls déclare à Bordeaux :"Le revenu universel que je défends, c'est une grande innovation sociale :
garantir un revenu à tous et à tout moment." Vous avez bien lu, garanti à vous. Trois mois plus tard, en janvier 2017, sa lutte contre le revenu universel
est devenu sa principale attaque contre Benoit Hamon dans la primaire organisée par le parti socialiste.
Lire la suite
Eric Ciotti
"Il faut restaurer le service militaire" (déclaration d'Eric Ciotti au
Parisien du 19 décembre 2015). "Il faut rétablir le service militaire!
C'est une mesure indispensable pour restaurer l'autorité républicaine"
(déclaration d'Eric Ciotti à RTL le 3 juillet 2016). La suppression du
service militaire par Jacques Chirac, «nous en payons un prix très lourd»,
ajoutait-il.
Eric Ciotti ne devait pas très bien se souvenir de sa propre histoire.
Début 1991, le jeune Eric Ciotti, 25 ans, qui terminait ses études à
Sciences-Po, a fait jouer ses relations politiques pour tenter d'échapper
à l'appel sous les drapeaux. Il est alors assistant parlementaire du
député Christian Estrosi. Ce dernier va alors demander à François Fillon
d'intervenir pour éviter un départ de son jeune collaborateur. Celui qui
est à l'époque député de la Sarthe prend alors sa plume pour plaider la
situation d'Eric Ciotti auprès du ministre de la Défense. Il écrit le 25
janvier 1991 une lettre à Jean-Pierre Chevènement, pour tenter de
dispenser Eric Ciotti du service militaire.
Cette lettre n'aura pas de suite. Eric Ciotti sera cependant dispensé du
service militaire car sa femme tombe enceinte quelques mois plus tard, et
il est dispensé comme soutien de famille.
Lire la suite
Henri Guaino
Au soir de sa défaite au premier tour des législatives de 2017, Henri Guaino multiplie les déclarations fracassantes sur les plateaux, s'en prenant à chaque fois aux électeurs de la 2e circonscription de Paris où il se présentait.
Sur BFMtv au soir de sa défaite, il a ainsi déclaré que ses électeurs étaient "à vomir" avant d'annoncer son retrait de la vie politique. Il s'en est plus particulièrement pris "aux bobos qui vivent dans l'entre-soi de leur égoïsme", et puis à "cette bourgeoisie traditionnelle de droite, celle qui va à la messe, qui emmène ses enfants au catéchisme et qui après vote pour un type qui pendant 30 ans s'est arrangé, a triché", visant ainsi François Fillon.
Lire la suite
Nicolas Sarkozy
"Je ne crois pas à la realpolitik, celle qui fait échanger ses principes contre des contrats", déclare Nicolas Sarkozy dans un discours prononcé le 14 janvier 2007. "Le Darfour est un scandale inacceptable, la Tchétchénie une horreur, les infirmières bulgares en Libye, une barbarie, Ingrid Betancourt dans la jungle colombienne une tragédie. Président de la République, je ne me tairai pas devant ces insultes aux droits de l'Homme": des paroles fortes que Nicolas Sarkozy lançait lors d'un meeting en mars 2007.
"Je ne passerai jamais sous silence les atteintes aux droits de l'Homme au nom de nos intérêts économiques", promettait-il.
Le 10 décembre 2007, journée des droits de l'homme (!), Moammar Kadhafi, le dirigeant lybien, est invité en France, alors que Nicolas Sarkozy est devenu Président.
Au nom de la realpolitik. Belle conversion!
Lire la suite