Agnès Buzyn
"Je ne pourrai pas être candidate aux municipales : j'avais déjà un agenda très chargé, j'ai beaucoup de réformes dans le ministère, et s'est rajouté un surcroît de travail avec la crise du coronavirus, qui aujourd'hui m'occupe énormément. J'avais dit à Benjamin Griveaux malgré mon soutien que je ne pourrais pas m'engager auprès de lui". Voici ce que déclare Agnès Buzyn le vendredi 14 février 2020 après que Benjamin Griveaux se soit retiré de la course à la mairie de Paris. Deux jours plus tard, le dimanche 16 février, dans l'après-midi, elle se déclare finalement candidate....
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Gérard Collomb
La question des migrants est délicate pour Gérard Collomb. Le ministre de l'Intérieur a estimé, mercredi 30 mai 2018, que ces derniers faisaient du benchmarking (étude comparative de marché) de l'asile en Europe pour choisir leur destination finale. Une petite phrase prononcée devant le Sénat, relayée par nos confrères de Public Sénat.
"Le Sénat aime beaucoup, pour pouvoir trouver ses propres repères, regarder les différentes législations pour voir un peu comment l'on se situe par rapport aux autres pays européens, a commencé l'ancien maire socialiste de Lyon. Puis-je vous dire, monsieur le Président, qu'il n'y a pas que le Sénat qui fait du benchmarking, mais que les migrants aussi font un peu de benchmarking pour regarder les législations à travers l'Europe".
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Louis Nicollin
En octobre 2007,Rolland Courbis, alors entraîneur du club de Montpellier, est condamné dans l'affaire des transferts de l'OM. Réaction de son président, Louis Nicollin : "Je m'en bas les couilles complet, s'il me fait monter en première division, hein. Bien sûr, s'il vendait de la drogue ou violait les petites filles, ça m'emmerderait.... Ça, j'accepterais pas. Mais pour des conneries pareilles"
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Emmanuel Macron
Durant la campagne présidentielle de 2017, un groupe de scientifiques et de responsables associatifs avait adressé un questionnaire à la plupart des candidats, pour connaître leurs positions sur des sujets de santé publique : tabac, alcool, surpoids, usages abusifs des médicaments et sécurité routière. Concernant ce dernier sujet, et plus particulièrement la limitation de vitesses sur les routes secondaires, la réponse d'Emmanuel Macron est alors claire : «En France, les vitesses sont "impaires" : 30, 50, 70, 90, 110, 130, écrit le candidat. Cela participe de leur lisibilité […] Je suis naturellement favorable, dès lors que les conditions de danger l’imposent, à abaisser la vitesse à 70. Mais abaisser en section courante la vitesse à 80 interrogerait l’ensemble de l’édifice.»
Pourtant, le 9 janvier 2018, le gouvernement annonce que la vitesse sur les routes secondaires sera bien abaissée à 80km/h.
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Nicolas Sarkozy

En pleine tourmente dans l'affaire libyenne, Nicolas Sarkozy se défend sur le plateau du journal de TF1, alors qu'il est accusé par Ziad Takieddine de s'être fait remis autour du 27 janvier 2007 une valise avec 1,5 millions d'euros : «Il dit, ce sinistre individu [Ziad Takieddine, NDLR], qu'il m'aurait croisé au ministère de l'Intérieur. Il ne dit pas qu'il avait un rendez-vous, il dit qu'il m'aurait croisé au ministère de l'Intérieur et il dit autour du 27 janvier. Il m'a croisé, il a dit "bonjour Monsieur le ministre", il m'a remis une valise avec 1,5 millions d'euros, voyez la crédibilité de la scène... On se croise. Que n'aurait-il fait et qu'aurait-il fait de cette valise s'il ne m'avait pas croisé ? Mais il n'a pas de chance cet escroc, parce que j'ai la preuve que le 27 janvier je n'étais pas à Paris. J'étais en Avignon. Le 28 janvier je n'étais pas à Paris, j'étais en Avignon. Que le 26 janvier, je n'étais pas à Paris, j'étais en Poitou-Charentes. Et que le 25 janvier dans l'après-midi je n'étais pas à Paris, j'étais à Saint-Quentin. Deuxième ignoble mensonge.»
Sauf que le site BuzzFeed a vérifié : le 26 janvier au matin, Nicolas Sarkozy était à Paris, puisqu'il a assisté à une cérémonie en hommage à l'Abbé Pierre, des photos de l'AFP en attestent!
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Edouard Philippe
Edouard Philippe n'a rien perdu de son sens de l'humour après sa nomination comme Premier Ministre : selon cet échange rapporté par un visiteur, Matignon, assurait le Premier ministre, « n'a rien d'un enfer ». « Pourtant tout y remonte ? » insistait le visiteur. « Non, pas tout. Mais toutes les emmerdes, oui » a rétorqué Philippe.
Cette phrase a valu à Edouard Philippe le prix de l'humour politique 2018/2019!
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