Menteurs!

Les petites phrases d'Edouard Philippe

Afficher une courte biographie

Ses mensonges

Nous sommes le samedi 8 octobre 2016. Une manifestation contre l'aéroport est organisée à Nantes. Le même jour, à Paris, Édouard Philippe, alors porte-parole du candidat à la primaire de la droite Alain Juppé est l’invité de franceinfo. Celui qui est encore maire du Havre se dit favorable à la à la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Pourquoi ? Parce que la démocratie a parlé. Précisément, il dit : "Quand vous prenez une décision dans une démocratie, il y a des gens qui sont contre. Ils peuvent le faire valoir politiquement et juridiquement. C'est très sain, c'est très bien et il faut préserver ce système. Mais une fois que la décision est politiquement prise, une fois que les juges se sont prononcés en disant 'on peut le faire', il faut la mettre en œuvre. Sinon vous ruinez le système. Et ce qui est terrible dans l'affaire de Notre-Dame-des-Landes, c'est le délitement du mécanisme de prise de décisions dans une démocratie et dans notre République. Et c'est pour ça que, je crois, qu'il faut y aller. Alors j'espère que le gouvernement, qui est souvent dynamique et carré dans ses expressions, le sera dans ses actes." Pourtant, le 18 janvier 2018, devenu Premier Ministre, Edouard Philippe annonce l'abandon du projet.

Source : France Info, 8 octobre 2016 Votez! 0 vote(s)

Ses phrases cultes

"Macron, ça m'étonnerait qu'il la gagne, franchement je n'y crois pas le début du commencement de la moitié d'une seconde. Macron il n'a jamais été candidat nulle part, à rien du tout". Ainsi parlait Edouard Philippe en novembre 2016. On connait la suite!

Source : "Edouard, mon pote de droite" - documentaire diffusé sur France 3 en mai 2018. Votez! 1 vote(s)

"Ce n'est pas parce ça souffle qu'il faut changer de cap!" Voici ce que déclarait Edouard Philippe au journal de France 2 le 18 novembre 2018 en pleine crise des "Gilets jaunes". En particulier, il réaffirmait son intention de ne pas surseoir à la mise en place d'une nouvelle taxe sur les carburants. Il rejetait en particulier l'idée d' "un gouvernement qui changerait de pied en permanence, qui zigzaguerait au gré des difficultés".

Quelques mobilisations (et débordements) plus tard, il était obligé le 3 décembre d'annoncer la suspension de l'application pour 6 mois, puis son gel définitif.

Source : France 2, 18 novembre 2018 (journal télévisé) Votez! 2 vote(s)

Ses phrases les plus drôles

Edouard Philippe n'a rien perdu de son sens de l'humour après sa nomination comme Premier Ministre : selon cet échange rapporté par un visiteur, Matignon, assurait le Premier ministre, « n'a rien d'un enfer ». « Pourtant tout y remonte ? » insistait le visiteur. « Non, pas tout. Mais toutes les emmerdes, oui » a rétorqué Philippe. Cette phrase a valu à Edouard Philippe le prix de l'humour politique 2018/2019!

Source : Le Parisien, 6 juillet 2018 Votez! 3 vote(s)

Lydia Guirous
« Une mise en examen ne veut pas dire culpabilité », rappelle Lydia Guirous. « 80 % des personnes qui sont mises en examen ne sont pas condamnées. » Voici ce que déclare la porte-parole du mouvement les Républicains le 22 mars 2018, au lendemain de la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l'affaire du financement lybien de sa campagne. C'est totalement faux, nous explique le site des décodeurs du Monde : Seules 20 % des personnes mises en examen dans des affaires conclues en 2016 ont bénéficié d’un non-lieu, selon les dernières informations du ministère de la justice, les autres ont été renvoyées devant des tribunaux. En 2016, 22 013 personnes mises en examen (67 %) ont été renvoyées au tribunal correctionnel, où « le taux de relaxe pour les personnes jugées en audience est de 6,4 % », comme le précise le ministère de la justice. 2 300 (7 %) ont été mises en accusation devant la cour d’assises, qui avait un taux d’acquittement de 5,2 % en 2015.
Lire la suite
Jawad Boudaoud
Lors de son procès pour avoir hébergé des terroristes de Daech : "Posé sur mon balcon, avec vue sur le Stade de France, en train de me fumer un gros joint de beuh. J’ai mangé un sandwich escalope boursin – j’en ai même donné un morceau à mon chien – et j’ai regardé un film sur Netflix. Vous pensez vraiment que je savais que je venais de laisser des terroristes dans mon appartement?"
Lire la suite
Edouard Philippe
"Macron, ça m'étonnerait qu'il la gagne, franchement je n'y crois pas le début du commencement de la moitié d'une seconde. Macron il n'a jamais été candidat nulle part, à rien du tout". Ainsi parlait Edouard Philippe en novembre 2016. On connait la suite!
Lire la suite
Jean-Christophe Lagarde
Lors de l'affaire "Fillon", ce bon mot de Jean-Christophe Lagarde a fait le tour de l'Assemblée Nationale : "Fillon, c'est l'inspecteur Columbo : il parle toujours de sa femme, mais on ne la voit jamais".
Lire la suite
Thierry Mariani
Thierry Mariani n'était visiblement pas content de sa défaite aux élections législatives de juin 2017. Voici ce qu'il "tweetait" au soir de sa défaite : "Le raz de marée, balayant les sortants, montre aussi que le "travail de terrain" au service de nos concitoyens n'amène aucune reconnaissance". Un procès en manque de reconnaissance des électeurs donc, mais le travail de terrain devait être quotidien pour celui qui était député de la 11e circonscription des Français de l'étranger, qui s'étend sur une majeure partie de l'Asie, de l'Europe de l'Est et de l'Océanie, soit quelque 51 millions de km² !
Lire la suite
Jean-François Copé
Interrogé sur Europe 1 sur le prix d'un pain au chocolat, Jean-François Copé répond que cela "doit faire entre 10 et 15 centimes d'euros". Soit dix fois moins que le vrai prix!
Lire la suite
Nicolas Sarkozy
Lors d'un meeting pour la primaire de la droite de 2016, Nicolas Sarkozy déclare : "Si dans sa famille, on ne mange pas de porc. Et bien le jour où à la cantine y a des frites et une tranche de jambon, et bien le petit prend pas de tranche de jambon, il prendra une double ration de frites. C'est la République".
Lire la suite
Louis Nicollin
En octobre 2007,Rolland Courbis, alors entraîneur du club de Montpellier, est condamné dans l'affaire des transferts de l'OM. Réaction de son président, Louis Nicollin : "Je m'en bas les couilles complet, s'il me fait monter en première division, hein. Bien sûr, s'il vendait de la drogue ou violait les petites filles, ça m'emmerderait.... Ça, j'accepterais pas. Mais pour des conneries pareilles"
Lire la suite