Manuel Valls
Concurrent à la primaire de la gauche en 2017, Manuel Valls signe et accepte l'engagement suivant :
« Je m’engage à soutenir publiquement le-la candidat-e qui sera désigné-e à l’issue des élections des Primaires citoyennes et
à m’engager dans sa campagne. » Pourtant, le 29 mars, il annonce son soutien à Emmanuel Macron, et non à Benoit Hamon, vainqueur de la primaire. Bien sûr, il a justifié ce non-respect de son engagement!
Lire la suite
Jean-François Copé
Interrogé en 2006 sur la proposition du candidat François Hollande de davantage taxer les «riches», gagnant plus de 4 000 euros nets,
il a allégrement classé parmi cette catégorie les enseignants certifiés et les conducteurs de TGV : «Aujourd'hui en 2006, un professeur certifié en fin de carrière, ça gagne à peu près 4 100 euros par mois,
un informaticien après dix ans d'expérience, un conducteur de TGV en fin de carrière, un VRP, ça gagne aussi entre 4 000 et 4 200 euros par mois.»
Le Snes, le premier syndicat du secondaire, a aussitôt réagi pour expliquer qu'avec toutes les primes possibles,
notamment la plus forte indemnité de résidence, un professeur certifié (ayant le Capes) pouvait partir à la retraite avec 3 063,90 euros net.
La SNCF a précisé qu'avec un maximum de primes, un conducteur de TGV terminait sa carrière avec 3 400 euros.
Par cette déclaration, Jean-François Copé entendait expliquer qu'avec 4 000 euros par mois et plus on faisait bien partie de la classe moyenne.
Il faut dire que du temps où il était ministre, l'Etat louait pour JF Copé un logement à 5500 euros par mois!
Lire la suite
Aurélie Filippetti
Fin d'année 2012, François Hollande a demandé à ses ministres de ne pas quitter la métropole pour les fêtes. Des rumeurs circulent qu'Aurélie Filippetti, alors ministre de la culture, s'est pourtant rendue à l'Ile Maurice. Interrogé par Europe 1, son cabinet répond : "Non, elle n’est pas allée à l’Île Maurice". Mais des photos publiées par Voici laissent peu de place au doute. La ministre est alors obligée, le 9 janvier 2013, de confirmer au Lab d'Europe 1 son voyage...
Lire la suite
Nicolas Sarkozy
Dans le journal télévisé d'Antenne 2, le 31 mars 1993, on pouvait assister à cet échange très intéressant entre le présentateur, Paul Amar (PA), et Nicolas Sarkozy, fraîchement nommé ministre du budget.
P.A : "Vous roulez dans quelle voiture?"
N.S : "Je roule en R25, c'est la voiture de mon prédecesseur".
P.A : "Et vous allez la garder?"
N.S : "Bien sur, je vais la garder. Il est normal que le budget donne l'exemple"
P.A : "Est-ce que ce n'est pas une mesure gadget de ne pas changer de voiture?"
N.S : "P.A. c'est peut-être une mesure symbolique, mais dans la société de communication qui est la nôtre, les symboles, ça sert, à envoyer des signals (sic!) notamment."
En novembre 2007, Nicolas Sarkozy, élu Président depuis quelques mois, est augmenté (s'augmente?= de 172%. Voilà un signal fort!
Lire la suite
Emmanuel Macron
Durant la campagne présidentielle de 2017, un groupe de scientifiques et de responsables associatifs avait adressé un questionnaire à la plupart des candidats, pour connaître leurs positions sur des sujets de santé publique : tabac, alcool, surpoids, usages abusifs des médicaments et sécurité routière. Concernant ce dernier sujet, et plus particulièrement la limitation de vitesses sur les routes secondaires, la réponse d'Emmanuel Macron est alors claire : «En France, les vitesses sont "impaires" : 30, 50, 70, 90, 110, 130, écrit le candidat. Cela participe de leur lisibilité […] Je suis naturellement favorable, dès lors que les conditions de danger l’imposent, à abaisser la vitesse à 70. Mais abaisser en section courante la vitesse à 80 interrogerait l’ensemble de l’édifice.»
Pourtant, le 9 janvier 2018, le gouvernement annonce que la vitesse sur les routes secondaires sera bien abaissée à 80km/h.
Lire la suite