François Fillon
Il a dit et répété tout au long de la campagne des primaires de la droite et du centre, ainsi qu'en janvier et février 2017, qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle s'il était mis en examen. Ainsi :
* le 29 aout 2016, sur RMC, il déclare (et il tweete) : "Moi, si j'étais mis en examen, je ne serais pas candidat à l'élection présidentielle. Question de morale."
* en octobre 2016, dans l'émission politique sur France 2, il déclare : "Je ne serais pas candidat à l'élection présidentielle si j'étais mis en examen, je ne changerai pas de discours".
* le 26 janvier 2017, dans le journal de TF1, il réaffirme : "Il y a une seule chose qui m'empêcherait d'être candidat, c'est si mon honneur était atteint, si j'étais mis en examen".
Le 1er mars, dans une conférence de presse, il déclare pourtant : "Je serai convoqué le 15 mars en vue d'une mise en examen [...] Je ne me retirerai pas [...] Oui, je serai candidat à la Présidence de la République".
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Manuel Valls
Fin octobre 2016, M. Valls déclare à Bordeaux :"Le revenu universel que je défends, c'est une grande innovation sociale :
garantir un revenu à tous et à tout moment." Vous avez bien lu, garanti à vous. Trois mois plus tard, en janvier 2017, sa lutte contre le revenu universel
est devenu sa principale attaque contre Benoit Hamon dans la primaire organisée par le parti socialiste.
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Ségolène Royal
Après les propos de Georges Frêche, président PS de la région Languedoc-Roussillon, sur les joueurs noirs de l'équipe de France, la direction du PS engage une procédure d'exclusion à son encontre. Mi-janvier, G. Frêche décide de se mettre en congé du PS jusqu'à l'élection présidentielle. L'avis de Mme Royal sur l'attitude à adopter varie beaucoup au fil du temps :
Mme Royal déclare successivement :
* "Ce qu'il a fait est bien, on peut en rester là'' - 17 janvier 2007 (RTL)
* ''Je désapprouve le fait que Georges Frêche n'ait pas été suspendu plus tôt, mais la procédure suit son cours.'' A la journaliste (Laurence Ferrari) qui demande des précision "Vous voulez qu'il soit exclu ?'', Ségolène Royal confirme : ''Oui, parce que je pense que ses propos sont inacceptables et humiliants pour ceux qui les ont subis.'' (Canal Plus, 21 janvier 2007)
Mais ce n'est pas fini : un an et demi plus tard, deux jours avant les élections du premier secrétaire du PS (où elle est candidate) Ségolène Royal estime que Georges Frêche a fait "beaucoup de maladresses, mais s'il fallait exclure du Parti socialiste tous ceux qui ont fait des maladresses et qui ont dit des choses, notamment sur la candidate à l'élection présidentielle, bien plus répréhensibles (...), eh bien il y aurait beaucoup d'exclusions à prononcer". Le vent tourne encore, surtout que Frêche, même exclu, domine encore la fédération PS du languedoc. Remarquons aussi que Frêche avait traité les harkis de sous-hommes ou dit qu'il y avait trop de noirs en équipe de France. Qu'a-t-on bien pu dire de plus répréhensible sur la candidate à l'élection présidentielle?
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Laurent Wauquiez
Rappelons que Laurent Wauquiez est diplômé de l'Ecole Normale Supérieure, et a terminé premier de l'agrégation d'histoire. Pour justifier que son parti appelait à l'abstention dans une législative partielle opposant le FN au PS, il déclara : "Pour moi, la politique ce n'est pas regarder les autres. Je n'appelle pas à voter pour des gens dont je ne partage pas les convictions, je défends mes idées et mes valeurs. De Gaulle n'appelait pas à voter Guy Mollet. Assumons nos idées, ce sera déjà bien". Certes, de Gaulle n'a jamais appelé à voter Guy Mollet. Il l'a simplement pris dans son gouvernement de 1958!
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Ségolène Royal
Dans son Pacte présidentiel pour 2007, elle écrit : "Le smic sera porté à 1500 euros, le plus tôt possible dans la législature''. Après sa défaite, elle fait son mea-culpa : ainsi, dans l'émission Question d'info de La CHaine Parlementaire, elle déclare le 21 juin 2007 : "Par exemple, le SMIC à 1.500 euros brut dans cinq ans, [...] n'était pas du tout crédible.''
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Yoann Gourcuff
Certes, pour être footballeur, il ne faut pas avoir la bosse des maths, mais savoir compter jusque 5 peut être utile. En voici une preuve avec Yoann Gourcuff. Alors que son club (le stade Rennais) a effectué un début de saison délicat (1 victoire, 1 nul, 1 défaite), il déclare sur le site internet de son club : "Cela manque de constance, mais sur l'ensemble, on a été supérieurs à nos adversaires. Les matches sont différents mais on aurait pu tous les remporter. Avec un arbitrage favorable, on pourrait avoir quatre points de plus". Le problème, c'est que c'est impossible! Si la défaite contre Nice (0-1) s'était transformé en match nul, cela ferait un point de plus! Si elle s'était transformée en victoire, cela ferait trois points de plus. Si le match nul contre Montpellier (1-1) s'était transformé en victoire, cela ferait deux points de plus. En combinant un meilleur résultat contre Nice et contre Montpellier, cela ferait trois ou cinq points de plus. Bref, toutes les combinaisons sont possibles...sauf quatre points!
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