Les petites phrases de François Fillon
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Il a dit et répété tout au long de la campagne des primaires de la droite et du centre, ainsi qu'en janvier et février 2017, qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle s'il était mis en examen. Ainsi :
* le 29 aout 2016, sur RMC, il déclare (et il tweete) : "Moi, si j'étais mis en examen, je ne serais pas candidat à l'élection présidentielle. Question de morale."
* en octobre 2016, dans l'émission politique sur France 2, il déclare : "Je ne serais pas candidat à l'élection présidentielle si j'étais mis en examen, je ne changerai pas de discours".
* le 26 janvier 2017, dans le journal de TF1, il réaffirme : "Il y a une seule chose qui m'empêcherait d'être candidat, c'est si mon honneur était atteint, si j'étais mis en examen".
Le 1er mars, dans une conférence de presse, il déclare pourtant : "Je serai convoqué le 15 mars en vue d'une mise en examen [...] Je ne me retirerai pas [...] Oui, je serai candidat à la Présidence de la République".
Source : Le Huffington Post, 2 mars 2017 Votez! 3 vote(s)
Dans le journal de TF1 du 26 janvier 2017, en pleine tourmente sur l'emploi fictif ou non de sa femme Pénélope, il révèle qu’il avait rémunéré « pour des missions précises deux de ses enfants qui étaient avocats en raison de leurs compétences » quand il était sénateur de la Sarthe (de septembre 2005 à juin 2007). Or ses deux enfants qui sont devenus avocats ne l'étaient pas durant cette période : sa fille Marie n'a prêté serment qu'en novembre 2007, son fils Charles qu'en juin 2011.
Source : Le Monde (janvier 2017) Votez! 1 vote(s)
Lors d'un déplacement le 8 janvier 2017 au CES de Las Vegas l'un des plus importants salons high-tech au monde, F. Fillon déclare : "J'ai ouvert les télécommunications à la concurrence. Vous pensez qu'il y aurait de l'internet en France si on avait toujours France Telecom avec des fonctionnaires?" Euh.... C'est bien sûr Fillon qui a inventé l'internet!
Source : Le Point (janvier 2017) Votez! 10 vote(s)
« Il y a une injustice sociale entre ceux qui travaillent dur pour peu et ceux qui ne travaillent pas et reçoivent de l’argent public » déclare-t-il sur Tweeter en septembre 2012. On apprend en janvier 2017 que F. Fillon a employé sa femme Pénélope comme assistante parlementaire de 1998 à 2002, puis 6 mois en 2012, et son suppléant l'a employé de 2002 à 2007. Le total perçu pendant toutes ses années a été de 500 000 euros. Et ceci alors que Pénélope Fillon a elle-même déclaré le 21 octobre 2016 dans un reportage réalisé par le quotidien Le Bien public : « Jusqu’à présent, je ne m’étais jamais impliquée dans la vie politique de mon mari ». On peut dire que Mr. Fillon était vraiment bien placé pour dénoncer cette injustice sociale!
Source : Le Monde, 25 janvier 2017 Votez! 4 vote(s)
Dans un discours dans son fief de Sablé sur Sarthe, le 28 aout 2016, attaquant Nicolas Sarkozy, il déclare : "Qui imagine un seul instant le général de Gaulle mis en examen?". Pourtant, le 1 mars 2017, il annonce qu'il va être convoqué en vue d'une mise en examen le 15 mars, et qu'il maintient sa candidature à l'élection présidentielle!
Source : L'Express (mars 2017) Votez! 0 vote(s)
Lors d'une interview à RTL, le 16/11/2016, il déclare, parlant de la candidature d'Emmanuel Macron, que "[sa] conviction, c'est que les Français ne confieront pas leur destin à quelqu'un qui n'a pas d'expérience". Ils ont préféré ne pas le confier à quelqu'un qui a fourni un emploi à sa femme sur les deniers publics!
Source : Le Canard Enchainé du 10 mai 2017 Votez! 0 vote(s)
Le 2 septembre 2016, il déclare sur le plateau de France Info : "Il y a un problème d'abaissement du niveau d'éthique en politique". Puis, quelques instants plus tard, il ajoute : "Ce que je mets sur le même plan, c'est la manière dont le système médiatico-politique passe sur toutes ces affaires. Tout ça, ça fait la Une pendant trois jours et puis ensuite c'est fini, on n'en parle plus". Voici des paroles dont il aurait dû se rappeler quand il dénonce en février 2017 en plein "Penelopegate" des médias "lyncheurs" et "assassins".
Source : Le Monde (février 2017) Votez! 0 vote(s)
Au directeur de la rédaction d'Europe 1, Benoît Duquesne, qui lui demande s'il n'a pas envie d'aller lui-même sur le terrain, François Fillon répond en novembre 2007, alors qu'il est premier ministre : "La réponse, elle est double. Une fois sur deux, j'ai envie d'y aller moi-même et c'est trop tard, ce qui était le cas des pêcheurs". "Et puis souvent, le problème c'est que lui, il ne veut pas", ajoute-t-il à propos du chef de l'Etat. On s'entend bien au sommet de l'Etat!
Source : Site Europe1.fr (6 novembre 2007) Votez! 2 vote(s)
"Il s'agit de provoquer un choc de confiance du même ordre que celui qui avait permis en 1958 d'initier une longue période de prospérité restée dans l'histoire comme les Trentes Glorieuses''. Voici comment le premier ministre François Fillon présentait le "paquet fiscal'' en juin 2007. En février 2008, le moral des ménages français mesuré par l'INSEE n'a jamais été aussi bas depuis vingt ans! Quel choc, en effet! Par ailleurs, les "Trente Glorieuses'' correspondent en France aux années 1945 à 1973 approximativement! Certes, on veut toujours tout ramener à de Gaulle, mais quand même!
Source : Alternatives Economiques n°268 (avril 2008). Votez! 0 vote(s)
Le 3 avril 2017, François Fillon est interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV. «Est-ce que vous arrivez à mettre de l'argent de côté ?» lui demande le journaliste. «Moi ? Personnellement, non», lui répond François Fillon, alors candidat Les Républicains (LR) à l'élection présidentielle. On comprend que ce soit difficile pour lui! En 2016, il n'a déclaré que 22900 euros de revenus par mois!
Source : BFMTV, le 3 avril 2017 Votez! 1 vote(s)