Menteurs!

Menteurs!

Ils ont dit.... Ils ont menti! Mais nous avons pisté pour vous les mensonges des hommes politiques, sportifs, ou artistes. Parfois, ils sont plus drôles, et vous découvrirez aussi dans ces pages leurs phrases cultes ou leurs meilleures vacheries!

Jean-Michel Blanquer

En pleine crise du coronavirus, Jean-Michel Blanquer déclare le jeudi 12 mars 2020 sur France Info que le gouvernement "n'a jamais envisagé la fermeture de toutes les écoles". "Quand vous fermez les écoles de tout un pays, cela signifie que vous paralysez en bonne partie ce pays", a énoncé Jean-Michel Blanquer. "Quand nous fermons, ça pose des problèmes à des infirmières, des médecins, à toutes sortes de personnels de l'hôpital. C'est évidemment quelque chose qui doit être regardé avec beaucoup de finesse pour ne pas être contreproductif".

Le 12 mars 2020 au soir, dans une allocution présidentielle, le président Macron décrétait la fermeture de toutes les écoles à partir du 16 mars.

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Gaspard Gantzer

À la tête de son propre mouvement «Parisiennes, Parisiens», Gaspard Gantzer assurait dès mars 2019 qu'il ne se rallierait «jamais» à la liste de La République en marche. «Quand je me lance dans une bataille, c'est pour y aller totalement et jusqu'au bout. Il n'y aura ni ralliement, ni rustine apportée aux uns et aux autres», avait-il martelé sur France Inter. Sur Europe 1 en août 2019, le candidat ne disait pas autre chose : «On ira jusqu'au bout, quoi qu'il arrive. Rien ne nous fera dévier de notre route». Puis la semaine du 10 février, il déclarait encore au Figaro : «Qu'il pleuve ou qu'il vente, j'y vais quand même». Mais le jeudi 20 février, voilà qu'il annonce son ralliement à Agnès Buzyn, tête de liste de LREM....

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Agnès Buzyn
"Je ne pourrai pas être candidate aux municipales : j'avais déjà un agenda très chargé, j'ai beaucoup de réformes dans le ministère, et s'est rajouté un surcroît de travail avec la crise du coronavirus, qui aujourd'hui m'occupe énormément. J'avais dit à Benjamin Griveaux malgré mon soutien que je ne pourrais pas m'engager auprès de lui". Voici ce que déclare Agnès Buzyn le vendredi 14 février 2020 après que Benjamin Griveaux se soit retiré de la course à la mairie de Paris. Deux jours plus tard, le dimanche 16 février, dans l'après-midi, elle se déclare finalement candidate....
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Jordan Bardella
"Il y a 30 ou 40 ans, le voile n'existait pas en France." Voici ce que déclare Jordan Bardella le vendredi 25 octobre 2019 dans Bourdin Direct, sur BFM TV et RMC. Pourtant, 30 ans avant 2019, nous sommes en 1989, et ce sont les premières affaires du port du foulard à l'école (par exemple, au collège Gabriel-Havez de Creil).
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Edouard Philippe
Edouard Philippe n'a rien perdu de son sens de l'humour après sa nomination comme Premier Ministre : selon cet échange rapporté par un visiteur, Matignon, assurait le Premier ministre, « n'a rien d'un enfer ». « Pourtant tout y remonte ? » insistait le visiteur. « Non, pas tout. Mais toutes les emmerdes, oui » a rétorqué Philippe. Cette phrase a valu à Edouard Philippe le prix de l'humour politique 2018/2019!
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Laurent Wauquiez

Dimanche 2 décembre 2018 sur TF1, Laurent Wauquiez a déclaré : « Je demande un référendum sur l’ensemble des mesures du gouvernement sur la transition énergétique et notamment les impôts et les taxes. Pourquoi? Parce que le président de la République ne l’avait pas mis dans son programme présidentiel. Il ne l’a jamais expliqué. Personne n’avait compris qu’en votant pour Emmanuel Macron, il y aurait ça. Le geste d’apaisement, c’est de rendre la parole aux Français.»

Le président des Républicains a fait une erreur grossière. Sur le site du mouvement En Marche, les deux mesures ayant entraîné depuis un an une hausse du prix à la pompe sont indiquées dans la rubrique « programme » : la hausse du prix de la tonne carbone (qui a un impact sur le prix du carburant via la TICPE) et le rapprochement de la fiscalité entre le diesel et l’essence.

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Ségolène Royal

Dans son livre, Ce que je peux enfin vous dire, Ségolène Royal, s’en prend à Libération, et à son directeur de publication, Laurent Joffrin. Page 39 du livre, dans un chapitre consacré au traitement particulier réservé aux femmes en politique, elle écrit, à propos de sa campagne présidentielle perdue en 2007 : «Le pire, c’est qu’à ce moment-là les journaux de gauche censés partager mes valeurs ont été les plus violents : c’est Laurent Joffrin qui en 2007, à un moment crucial de ma campagne, entre les deux tours de l’élection présidentielle, publie dans Libération "La gauche bécassine"».

Ségolène Royal semble avoir des problèmes avec les dates, et aussi avec le contenu. Voici ce que publie Libération pour sa défense, le 2 novembre 2018 : Le directeur de publication de Libé a bien publié un essai, intitulé La gauche bécassine, en février 2007. Où il ne s’en prend pas à la seule Ségolène Royal, mais au Parti socialiste dans son ensemble. Le 21 février 2007, dans un édito publié dans Libé, il évoque d’ailleurs cette expression, mais pour dénoncer le fait que Ségolène Royal en soit affublée lors de la campagne : «S’il y a une bécassine, c’est la vieille gauche étatiste, dépensière, irréaliste et «européolâtre». Royal fait appel à la responsabilité, elle fustige l’assistanat, elle veut une réforme de l’Etat. Socialisme libéral? Blairisme? Non. Mendésisme au féminin, mitterrandisme moralisé, jospinisme décoincé. Le dépassement, en fait, de l’antique distinction entre première et deuxième gauche. Ce n’est pas la jeune Ségolène qui tire la gauche vers le bas. C’est la vieille gauche qui plombe la candidate nouvelle. Difficile de danser le rock avec des éléphants».

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Edouard Philippe

"Ce n'est pas parce ça souffle qu'il faut changer de cap!" Voici ce que déclarait Edouard Philippe au journal de France 2 le 18 novembre 2018 en pleine crise des "Gilets jaunes". En particulier, il réaffirmait son intention de ne pas surseoir à la mise en place d'une nouvelle taxe sur les carburants. Il rejetait en particulier l'idée d' "un gouvernement qui changerait de pied en permanence, qui zigzaguerait au gré des difficultés".

Quelques mobilisations (et débordements) plus tard, il était obligé le 3 décembre d'annoncer la suspension de l'application pour 6 mois, puis son gel définitif.

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