Forum de mathématiques - Bibm@th.net

Bonjour,
je n'ai jamais enseigné les maths en collège ou lycée. Mon expérience se limite à quelques dizaines d'élèves - j en suis un aussi car on en finit jamais d'apprendre en maths comme dans n'importe quelle autre discipline - à qui j'ai donné des cours particuliers il y a bien longtemps.
J'estime qu'ils avaient - sans aucune exception - des capacités d'abstraction. L'un d'entre eux, en terminale ES à l'époque, me disait dès le premier cours : "voilà je suis nul en maths et j'ai 2 de moyenne". En travaillant avec lui je me rendais compte que son problème était surtout un manque de confiance en soi. 2 ou 3 cours avaient suffit à le remettre en selle. Un peu plus tard il me rappelait pour me dire "grâce à vous j ai eu 10 au bac".
Un élève était dans un lycée dans lequel, d'après ce qu'il me disait, on tenait des propos dévalorisants sur les capacités des élèves: "vous êtes nuls" . Au point qu'ils avaient fini par s'en convaincre. Pourtant j'avais remarqué qu'il comprenait très vite et faisait ses exercices avec une rapidité d'exécution que je n'avais pas encore vu. Il a suffit que je lui dise ce que je pensais de lui pour que le déclic se produise.

Je ne vais pas faire d'autosatisfaction car d'autres ont stagné.. mais ce n'est pas grave. Chacun a trouvé son chemin.

Quant à l'encadrement à $10^{-2}$ près .. pas le temps en ce moment car d'autres occupations !

A bientôt

Re,
je cite un certain David Bessis,
« Priver les gens des maths, c’est les priver de quelque chose d’important. Les maths, ça peut nous rendre plus fort, donner de la confiance, apporter du plaisir. C’est comme la diffusion des livres à la fin du Moyen Age. Cela pourrait déboucher sur de profondes révolutions dans la société. »
Ou encore :
"Pour être bon en maths, il faut faire dialoguer son intuition avec la logique. Il faut travailler à améliorer son cerveau. Il faut oser passer pour un idiot pour forcer un interlocuteur à mieux expliquer. Bref, les maths tiennent plus de la méditation, voire d’une expérience spirituelle, que du formalisme ou de la logique. Comprendre le mystère de la pensée serait même leur but, plutôt que la découverte de nouveaux théorèmes. Ce n’est pas la moindre des propositions déconcertantes du livre de David Bessis, dans lequel on apprendra aussi que lire des ouvrages (de maths) ne sert à rien. Ou qu’il est possible de se construire des certitudes fausses.

Etre bon en maths, ce n’est pas une histoire exceptionnelle, mais universelle. On a tous cette capacité en nous. Et c’est agaçant de constater qu’on ne nous l’explique pas », tranche David Bessis, tout juste 50 ans, heureux d’avoir accouché, après une vingtaine d’années de « gestation », de ses réflexions."

Bonjour !!!

Zebulor, tu as eu peur ? J'ai oublié de mettre des :-))  :-))  car "bien sur" je plaisantais !

Mon point de vue sur l'enseignement maintenant, serait, peut-être, qu'il y ait une "matère générale" où seraient présentés des thèmes généraux, et d'où on pourrait "tirer" des enseignements approfondis par matière ...

Cela se fait parait-il déjà "quelque part" dans ce vaste monde !???

Bernard-maths

Bonjour à tous !

Oui, bof, c'est triste ? On sait depuis longtemps que les maths ne servent à rien ! Heureusement pour les élèves, on les soulage enfin ...