$$\newcommand{\mtn}{\mathbb{N}}\newcommand{\mtns}{\mathbb{N}^*}\newcommand{\mtz}{\mathbb{Z}}\newcommand{\mtr}{\mathbb{R}}\newcommand{\mtk}{\mathbb{K}}\newcommand{\mtq}{\mathbb{Q}}\newcommand{\mtc}{\mathbb{C}}\newcommand{\mch}{\mathcal{H}}\newcommand{\mcp}{\mathcal{P}}\newcommand{\mcb}{\mathcal{B}}\newcommand{\mcl}{\mathcal{L}} \newcommand{\mcm}{\mathcal{M}}\newcommand{\mcc}{\mathcal{C}} \newcommand{\mcmn}{\mathcal{M}}\newcommand{\mcmnr}{\mathcal{M}_n(\mtr)} \newcommand{\mcmnk}{\mathcal{M}_n(\mtk)}\newcommand{\mcsn}{\mathcal{S}_n} \newcommand{\mcs}{\mathcal{S}}\newcommand{\mcd}{\mathcal{D}} \newcommand{\mcsns}{\mathcal{S}_n^{++}}\newcommand{\glnk}{GL_n(\mtk)} \newcommand{\mnr}{\mathcal{M}_n(\mtr)}\DeclareMathOperator{\ch}{ch} \DeclareMathOperator{\sh}{sh}\DeclareMathOperator{\th}{th} \DeclareMathOperator{\vect}{vect}\DeclareMathOperator{\card}{card} \DeclareMathOperator{\comat}{comat}\DeclareMathOperator{\imv}{Im} \DeclareMathOperator{\rang}{rg}\DeclareMathOperator{\Fr}{Fr} \DeclareMathOperator{\diam}{diam}\DeclareMathOperator{\supp}{supp} \newcommand{\veps}{\varepsilon}\newcommand{\mcu}{\mathcal{U}} \newcommand{\mcun}{\mcu_n}\newcommand{\dis}{\displaystyle} \newcommand{\croouv}{[\![}\newcommand{\crofer}{]\!]} \newcommand{\rab}{\mathcal{R}(a,b)}\newcommand{\pss}[2]{\langle #1,#2\rangle} $$
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Extension de corps

Soit $K$ un corps (commutatif). On dit que $L$ est une extension du corps $K$ si $K\subset L$ et si $L$ est lui-même un corps (l'inclusion respectant les lois). L'extension est dite

  • algébrique si tout élément de $L$ est algébrique sur $K$;
  • de type fini s'il existe un nombre fini d'éléments $\alpha_1,\dots,\alpha_n$ de $L$ tels que $L$ est le corps engendré par $K$ et $\alpha_1,\dots,\alpha_n$;
  • simple s'il existe un élément $\alpha\in L$ tel que $L$ est le corps engendré par $K$ et $\alpha.$ On emploie aussi parfois l'adjectif monogène plutôt que simple.

Le corps $K$ est dit algébriquement clos si tout polynôme non constant à coefficients dans $K$ a au moins une racine dans $K$. Par conséquent, si $K$ est algébriquement clos, tout polynôme non constant à coefficients dans $K$ est scindé dans $K,$ c'est-à-dire produit de polynômes du premier degré. Le nombre de ses racines dans $K$ (comptées avec leur ordre de multiplicité) est donc exactement égal à son degré.

Une clôture algébrique de $K$ est une extension algébrique de $K$ qui est algébriquement close.

Théorème (Steinitz) : Tout corps $K$ possède une clôture algébrique et deux clôtures algébriques de $K$ sont $K$-isomorphes.

Rappelons qu'un $K$-isomorphisme est un isomorphisme de corps laissant $K$ stable.

Exemple : $\mathbb C$, qui est un corps algébriquement clos, est la clôture algébrique de $\mathbb R,$ et le corps des nombres algébriques est la clôture algébrique de $\mathbb Q$.

Proposition : Tout corps algébriquement clos est infini.
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