Menteurs!

Il fallait oser le dire!

C'est François Fillon qui l'a dit...

Le 2 septembre 2016, il déclare sur le plateau de France Info : "Il y a un problème d'abaissement du niveau d'éthique en politique". Puis, quelques instants plus tard, il ajoute : "Ce que je mets sur le même plan, c'est la manière dont le système médiatico-politique passe sur toutes ces affaires. Tout ça, ça fait la Une pendant trois jours et puis ensuite c'est fini, on n'en parle plus". Voici des paroles dont il aurait dû se rappeler quand il dénonce en février 2017 en plein "Penelopegate" des médias "lyncheurs" et "assassins".

Source : Le Monde (février 2017) Votez! 0 vote(s)

Christopher Froome
Voici quelques déclaration de Chris Froome à propos du dopage :
«100% propre» Impressionnant vainqueur de la première étape du Tour de France avec arrivée au sommet, le 6 juillet 2013 à Ax-3 Domaines, Froome assure que son succès est «100% propre. Je sais que le sport a changé, poursuit-il. Il n'y aurait absolument aucun moyen pour moi d'obtenir ces résultats si ce n'était pas le cas. Je sais que ceux que j'obtiens ne seront pas rayés dans dix ou vingt ans. Pour moi, c'est un peu une mission personnelle de montrer que les choses ont changé.»
«Lance a triché, je ne triche pas» A nouveau sans rival en haut du Ventoux, lors de ce même Tour 2013 qu'il remportera pour la première fois, Froome fait face à un assaut de questions pendant la journée de repos et y répond fermement : «On m'accuse d'être un tricheur et un menteur, ce n'est pas cool. Lance (Armstrong) a triché, je ne triche pas. Point final.»
«Ce n'est plus le Far West» Nouvelle profession de foi quelques jours plus tard, à la veille de l'arrivée sur les Champs-Elysées : «Ce n'est plus le Far West d'il y a dix, quinze ans. Le sport n'est plus le même. Il y en a encore qui prennent des risques mais, il y a quinze ans, c'était partout. Il n'y a pas de raisons que le même niveau de suspicion soit maintenu.»
«Je ne bafouerai jamais le maillot jaune» Lors de son discours prononcé sur les Champs, le 26 juillet 2015, Froome assure qu'il «conna(ît) les bons et les mauvais côtés de l'histoire du maillot jaune. Je ne le bafouerai jamais», promet-il.
«La première suspension pourrait être beaucoup plus dure» Dans une interview à L'Equipe parue le 26 août 2013, le Britannique s'exprime sur la politique antidopage et affirme : «Je crois que la première suspension, qui est actuellement de deux ans, pourrait être beaucoup plus dure. Il doit être beaucoup plus clair que si tu enfreins les règles et que tu essaies de tricher, il n'y aura plus de place pour toi.»
«Je n'ai sincèrement rien à craindre» En marge du critérium de Saitama, le leader de Sky répète : «Si j'avais quelque chose à cacher ou si j'avais une quelconque stratégie élaborée, alors ça m'ennuierait vraiment, ce serait mon monde tout entier qui s'écroulerait. Mais je n'ai pas de secret, je n'ai sincèrement rien à craindre.»
Mais voila... Le 13 décembre 2017, on apprend que Chris Froome subit un contrôle antidopage "anormal" au tour d'Espagne de cette même année...
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Laurent Wauquiez

Confronté à la difficulté de soutenir le mouvement des "Gilets jaunes" en décembre 2018 sans aller trop loin, Laurent Wauquiez est parfois obligé de jouer un peu avec la vérité. Ainsi, invité de l’émission « Les 4 Vérités », mercredi 5 décembre sur France 2, alors que la journaliste, Caroline Roux lui a demandé s’il avait « regretté, à un moment, d’avoir enfilé le gilet jaune », Laurent Wauquiez a répondu : « Je n’ai jamais enfilé de gilet jaune. J’ai apporté mon soutien et je ne renie rien de ça. »

Pourtant, une photo prise le 24 novembre au Puy-en-Velay, on le voit très nettement revêtu d'un gilet jaune.

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Manuel Valls
Manuel Valls déclare à l'AFP le 31/8/2016, à propos de la candidature d'Emmanuel Macron : "J'ai un peu d'expérience. On ne s'improvise pas candidate à l'élection présidentielle"! Ni commentateur politique, ni candidat à une primaire (perdue en janvier 2017 par Manuel Valls) visiblement....
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François Fillon
« Il y a une injustice sociale entre ceux qui travaillent dur pour peu et ceux qui ne travaillent pas et reçoivent de l’argent public » déclare-t-il sur Tweeter en septembre 2012. On apprend en janvier 2017 que F. Fillon a employé sa femme Pénélope comme assistante parlementaire de 1998 à 2002, puis 6 mois en 2012, et son suppléant l'a employé de 2002 à 2007. Le total perçu pendant toutes ses années a été de 500 000 euros. Et ceci alors que Pénélope Fillon a elle-même déclaré le 21 octobre 2016 dans un reportage réalisé par le quotidien Le Bien public : « Jusqu’à présent, je ne m’étais jamais impliquée dans la vie politique de mon mari ». On peut dire que Mr. Fillon était vraiment bien placé pour dénoncer cette injustice sociale!
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Bruno Le Maire
En réponse à une intervention de Sira Sylla (LREM) sur le soutien aux victimes des inondations lors des questions au gouvernement, le ministre de l'Economie Bruno Le Mairea d'abord exprimé sa «solidarité», avant de lancer: «nous sommes en train de recueillir toutes les demandes avec le ministre de l'Intérieur Christophe Colomb». Après des rires dans l'hémicycle déclenchés par ce lapsus et un tonitruant «Gérard» fusant sur les bancs, le ministre a rebondi: «laissez moi reconnaître à Gérard Collomb la lucidité d'avoir découvert le Nouveau monde!», allusion au «nouveau monde», l'un des slogans des partisans d'Emmanuel Macron.
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Laurent Wauquiez
« Nicolas Sarkozy, il en était arrivé au point où il contrôlait les téléphones portables de ceux qui rentraient en conseil des ministres. Il les mettait sur écoute pour pomper tous les mails, tous les textos, et vérifier ce que chacun de ses ministres disait au moment où on rentrait en conseil des ministres » Voici ce que déclarait Laurent Wauquiez en février 2018 dans un cours à l'école de management de Lyon, dans un enregistrement diffusé à son insu!
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Edouard Philippe

"Ce n'est pas parce ça souffle qu'il faut changer de cap!" Voici ce que déclarait Edouard Philippe au journal de France 2 le 18 novembre 2018 en pleine crise des "Gilets jaunes". En particulier, il réaffirmait son intention de ne pas surseoir à la mise en place d'une nouvelle taxe sur les carburants. Il rejetait en particulier l'idée d' "un gouvernement qui changerait de pied en permanence, qui zigzaguerait au gré des difficultés".

Quelques mobilisations (et débordements) plus tard, il était obligé le 3 décembre d'annoncer la suspension de l'application pour 6 mois, puis son gel définitif.

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François Bayrou
«On n'a pas parlé d'intérêts partisans, on n'a pas eu de négociation, on n'a pas passé son temps à échanger. C'est pas : j'achète, tu vends. Rien de tout ça». Voici ce que déclarait François Bayrou le 23 février 2017 après sa rencontre la veille avec Emmanuel Macron afin d'officialiser son soutien. Des propos contredits par une autre déclaration datant du 11 mai 2017, après que la liste de candidats investis par En Marche ait été publiée : "Je convoque le bureau politique du MoDem demain (vendredi) soir en souhaitant que dans les heures qui viennent, un mouvement de raison permette des investitures communes dans toutes les circonscriptions comme Emmanuel Macron et moi en sommes convenus depuis le premier jour de notre entente".
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