Il fallait oser le dire!
C'est Nicolas Sarkozy qui l'a dit...
"Je ne crois pas à la realpolitik, celle qui fait échanger ses principes contre des contrats", déclare Nicolas Sarkozy dans un discours prononcé le 14 janvier 2007. "Le Darfour est un scandale inacceptable, la Tchétchénie une horreur, les infirmières bulgares en Libye, une barbarie, Ingrid Betancourt dans la jungle colombienne une tragédie. Président de la République, je ne me tairai pas devant ces insultes aux droits de l'Homme": des paroles fortes que Nicolas Sarkozy lançait lors d'un meeting en mars 2007.
"Je ne passerai jamais sous silence les atteintes aux droits de l'Homme au nom de nos intérêts économiques", promettait-il.
Le 10 décembre 2007, journée des droits de l'homme (!), Moammar Kadhafi, le dirigeant lybien, est invité en France, alors que Nicolas Sarkozy est devenu Président.
Au nom de la realpolitik. Belle conversion!
Source : Associated Press (11 décembre 2007). Votez! 0 vote(s)
«100% propre» Impressionnant vainqueur de la première étape du Tour de France avec arrivée au sommet, le 6 juillet 2013 à Ax-3 Domaines, Froome assure que son succès est «100% propre. Je sais que le sport a changé, poursuit-il. Il n'y aurait absolument aucun moyen pour moi d'obtenir ces résultats si ce n'était pas le cas. Je sais que ceux que j'obtiens ne seront pas rayés dans dix ou vingt ans. Pour moi, c'est un peu une mission personnelle de montrer que les choses ont changé.»
«Lance a triché, je ne triche pas» A nouveau sans rival en haut du Ventoux, lors de ce même Tour 2013 qu'il remportera pour la première fois, Froome fait face à un assaut de questions pendant la journée de repos et y répond fermement : «On m'accuse d'être un tricheur et un menteur, ce n'est pas cool. Lance (Armstrong) a triché, je ne triche pas. Point final.»
«Ce n'est plus le Far West» Nouvelle profession de foi quelques jours plus tard, à la veille de l'arrivée sur les Champs-Elysées : «Ce n'est plus le Far West d'il y a dix, quinze ans. Le sport n'est plus le même. Il y en a encore qui prennent des risques mais, il y a quinze ans, c'était partout. Il n'y a pas de raisons que le même niveau de suspicion soit maintenu.»
«Je ne bafouerai jamais le maillot jaune» Lors de son discours prononcé sur les Champs, le 26 juillet 2015, Froome assure qu'il «conna(ît) les bons et les mauvais côtés de l'histoire du maillot jaune. Je ne le bafouerai jamais», promet-il.
«La première suspension pourrait être beaucoup plus dure» Dans une interview à L'Equipe parue le 26 août 2013, le Britannique s'exprime sur la politique antidopage et affirme : «Je crois que la première suspension, qui est actuellement de deux ans, pourrait être beaucoup plus dure. Il doit être beaucoup plus clair que si tu enfreins les règles et que tu essaies de tricher, il n'y aura plus de place pour toi.»
«Je n'ai sincèrement rien à craindre» En marge du critérium de Saitama, le leader de Sky répète : «Si j'avais quelque chose à cacher ou si j'avais une quelconque stratégie élaborée, alors ça m'ennuierait vraiment, ce serait mon monde tout entier qui s'écroulerait. Mais je n'ai pas de secret, je n'ai sincèrement rien à craindre.»
Mais voila... Le 13 décembre 2017, on apprend que Chris Froome subit un contrôle antidopage "anormal" au tour d'Espagne de cette même année...
Dimanche 2 décembre 2018 sur TF1, Laurent Wauquiez a déclaré : « Je demande un référendum sur l’ensemble des mesures du gouvernement sur la transition énergétique et notamment les impôts et les taxes. Pourquoi? Parce que le président de la République ne l’avait pas mis dans son programme présidentiel. Il ne l’a jamais expliqué. Personne n’avait compris qu’en votant pour Emmanuel Macron, il y aurait ça. Le geste d’apaisement, c’est de rendre la parole aux Français.»
Le président des Républicains a fait une erreur grossière. Sur le site du mouvement En Marche, les deux mesures ayant entraîné depuis un an une hausse du prix à la pompe sont indiquées dans la rubrique « programme » : la hausse du prix de la tonne carbone (qui a un impact sur le prix du carburant via la TICPE) et le rapprochement de la fiscalité entre le diesel et l’essence.
Mme Royal déclare successivement : * "Ce qu'il a fait est bien, on peut en rester là'' - 17 janvier 2007 (RTL)
* ''Je désapprouve le fait que Georges Frêche n'ait pas été suspendu plus tôt, mais la procédure suit son cours.'' A la journaliste (Laurence Ferrari) qui demande des précision "Vous voulez qu'il soit exclu ?'', Ségolène Royal confirme : ''Oui, parce que je pense que ses propos sont inacceptables et humiliants pour ceux qui les ont subis.'' (Canal Plus, 21 janvier 2007)
Mais ce n'est pas fini : un an et demi plus tard, deux jours avant les élections du premier secrétaire du PS (où elle est candidate) Ségolène Royal estime que Georges Frêche a fait "beaucoup de maladresses, mais s'il fallait exclure du Parti socialiste tous ceux qui ont fait des maladresses et qui ont dit des choses, notamment sur la candidate à l'élection présidentielle, bien plus répréhensibles (...), eh bien il y aurait beaucoup d'exclusions à prononcer". Le vent tourne encore, surtout que Frêche, même exclu, domine encore la fédération PS du languedoc. Remarquons aussi que Frêche avait traité les harkis de sous-hommes ou dit qu'il y avait trop de noirs en équipe de France. Qu'a-t-on bien pu dire de plus répréhensible sur la candidate à l'élection présidentielle?