Menteurs!

Il fallait oser le dire!

C'est Nicolas Sarkozy qui l'a dit...

Lors de sa campagne électorale, Nicolas Sarkozy avait promis de publier régulièrement des bulletins de santé s'il était élu. "Quant à mon bulletin de santé, bien sûr je le publierai (...) Je ferai de mon médecin une vedette, je lui promets", avait déclaré le candidat UMP le 2 mars lors d'une édition spéciale du "Grand Journal" de Canal Plus.
On apprend le 9 janvier 2008 qu'il a été opéré le 21 octobre 2007 dans la plus grande discrétion d'un abcès à la gorge résultant d'une angine.
Belle exemple de transparence!

Source : L'express.fr (9 janvier 2008) Votez! 1 vote(s)

Nicolas Sarkozy
Lors d'une conférence de presse du 8 janvier 2008, alors qu’on lui rappelait la manière cavalière dont il avait traité son Premier ministre, François Fillon, Nicolas Sarkozy clame : «Je mets au défi quiconque de trouver le mot de "collaborateur" dans une seule de mes déclarations.» Implacable en direct. Sauf que le mot en question a été publié le 22 août 2007, dans le quotidien Sud Ouest. Le Président, tout juste rentré de ses vacances à Wolfeboro, effectuait un tour d’horizon de l’actualité devant la presse régionale. «Le Premier ministre est un collaborateur. Le patron, c’est moi», rappelle-t-il à toutes fins utiles, écrit l’éditorialiste de Sud Ouest.
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Joachim Löw
Interrogé par des journalistes après la surprenante défaite de l'Allemagne face au Mexique lors du premier match de la coupe du monde 2018, Joachim Löw s'était montré très confiant. A la question "Ces dernières années plusieurs champions en titre ont été éliminés au premier tour. Pourquoi à votre avis ?" il répondit "Pour les autres équipes je ne sais pas. Mais nous, ça ne va pas nous arriver." Deux semaines plus tard, après une surprenante défaite face à la Corée du Sud, l'Allemagne était éliminée...dès le premier tour!
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Nicolas Sarkozy
"Je ne crois pas à la realpolitik, celle qui fait échanger ses principes contre des contrats", déclare Nicolas Sarkozy dans un discours prononcé le 14 janvier 2007. "Le Darfour est un scandale inacceptable, la Tchétchénie une horreur, les infirmières bulgares en Libye, une barbarie, Ingrid Betancourt dans la jungle colombienne une tragédie. Président de la République, je ne me tairai pas devant ces insultes aux droits de l'Homme": des paroles fortes que Nicolas Sarkozy lançait lors d'un meeting en mars 2007. "Je ne passerai jamais sous silence les atteintes aux droits de l'Homme au nom de nos intérêts économiques", promettait-il.
Le 10 décembre 2007, journée des droits de l'homme (!), Moammar Kadhafi, le dirigeant lybien, est invité en France, alors que Nicolas Sarkozy est devenu Président. Au nom de la realpolitik. Belle conversion!
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Ségolène Royal

Dans son livre, Ce que je peux enfin vous dire, Ségolène Royal, s’en prend à Libération, et à son directeur de publication, Laurent Joffrin. Page 39 du livre, dans un chapitre consacré au traitement particulier réservé aux femmes en politique, elle écrit, à propos de sa campagne présidentielle perdue en 2007 : «Le pire, c’est qu’à ce moment-là les journaux de gauche censés partager mes valeurs ont été les plus violents : c’est Laurent Joffrin qui en 2007, à un moment crucial de ma campagne, entre les deux tours de l’élection présidentielle, publie dans Libération "La gauche bécassine"».

Ségolène Royal semble avoir des problèmes avec les dates, et aussi avec le contenu. Voici ce que publie Libération pour sa défense, le 2 novembre 2018 : Le directeur de publication de Libé a bien publié un essai, intitulé La gauche bécassine, en février 2007. Où il ne s’en prend pas à la seule Ségolène Royal, mais au Parti socialiste dans son ensemble. Le 21 février 2007, dans un édito publié dans Libé, il évoque d’ailleurs cette expression, mais pour dénoncer le fait que Ségolène Royal en soit affublée lors de la campagne : «S’il y a une bécassine, c’est la vieille gauche étatiste, dépensière, irréaliste et «européolâtre». Royal fait appel à la responsabilité, elle fustige l’assistanat, elle veut une réforme de l’Etat. Socialisme libéral? Blairisme? Non. Mendésisme au féminin, mitterrandisme moralisé, jospinisme décoincé. Le dépassement, en fait, de l’antique distinction entre première et deuxième gauche. Ce n’est pas la jeune Ségolène qui tire la gauche vers le bas. C’est la vieille gauche qui plombe la candidate nouvelle. Difficile de danser le rock avec des éléphants».

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Jean-Luc Mélenchon
On peut dire que Jean-Luc Mélenchon n'est pas très satisfait de la démission (avec fracas) de Noël Mamère du Média, web télé fondée par des amis de l'insoumis. Voici donc ce qu'il tweete le 9 mars 2018 : "Croire que Mamère ait pu être manipulé, ce serait croire qu'il a des convictions stables. Juste un lamentable tireur dans le dos qui veut racheter sa place dans la bonne société. Le manipulateur, c'est lui."
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Valérie Pécresse
"Moi je veux une région propre. Rien de tel qu'une femme pour faire le ménage." On penserait cette parole sortie de la bouche du plus machiste des hommes politiques. Et bien non, c'est Valérie Pécresse qui l'a prononcé durant la campagne des régionales d'Ile de France de 2015! On lui doit d'autres pensées proches : "Pensez-vous que le plus grand nombre sont les pères qui ont envie de changer des couches ?" dans le journal des femmes de 2013, à propos du congé parental pour les pères. Ou encore cette déclaration sur un gyropode, essayé lors du forum Futur en Seine, en juin 2016. "Ça a l'air complexe. Si ce n'est pas fait pour les femmes… Vous excluez la moitié de la population, vous savez, si c'est trop compliqué"
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François Hollande
"Aujourd'hui, je suis à deux doigts d'être aimé !" déclare François Hollande début mai 2017 au Nouvel Observateur alors que son mandat touche à sa fin. Pas mal pour le président le plus impopulaire de la Viè République!
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Olivier Echouafni
Olivier Echouafni était l'entraîneur de l'équipe de France féminine durant l'Euro 2017. Son équipe est éliminée, sans gloire, par l'Angleterre après les quarts de finale. Sa première réaction n'a pas été de blamer ses joueuses, loin de là. Ainsi il déclara : "Ce n'est pas réellement une déception, il y a un peu de frustration. C'est difficile à accepter, on aurait mérité mieux (...). Je suis surtout déçu par la qualité de jeu de nos adversaires". Déçu de la qualité de jeu d'adversaires qui a éliminé son équipe! On croit rêver!
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