Menteurs!

Il fallait oser le dire!

C'est Nicolas Sarkozy qui l'a dit...

"Aujourd'hui, policiers et gendarmes ne peuvent faire usage de leur arme à feu que si on leur tire dessus." Voici ce que déclare Nicolas Sarkozy lors du deuxième débat de la primaire de la droite, le 03 novembre 2016.
Voici ce qu'en dit France Info le même jour : l faut d'abord distinguer gendarmes et policiers, qui n'ont pas les mêmes conditions d'utilisation de leur arme à feu. En tant que militaires, les premiers dépendent du Code de la défense. Code qui définit quatre circonstances précises lors desquels un gendarme peut ouvrir le feu. De leur côté, les policiers sont soumis aux règles du Code pénal sur la légitime défense. Mais dans tous les cas, ils ne doivent pas attendre d'être visés par un tir pour riposter avec leur arme. Un policier n'est pas pénalement responsable s'il "accomplit un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d'elle-même ou d'autrui" "devant une atteinte injustifiée". Pour les gendarmes, le texte est encore plus précis puisqu'ils peuvent "déployer la force armée lorsque des violences ou des voies de fait sont exercées contre eux ou lorsqu'ils sont menacés par des individus armés". Par ailleurs, depuis juin dernier, policiers et gendarmes peuvent utiliser leur arme pour arrêter une attaque terroriste en cours sans être pénalement responsables.

Source : France Info, le 3 novembre 2016. Votez! 1 vote(s)

Jean-Christophe Lagarde
"Mais aujourd'hui vous avez plus de la moitié de la population à Mayotte qui est là clandestinement". Voici ce que déclare Jean-Christophe Lagarde le 13 mars 2018 sur France Info, alors que la contestation fait rage. Mais les chiffres de l'INSEE contredisent formellement cela. En 2017, Mayotte comptait l'an dernier 256 500 habitants. Il s'agit du département français le plus dense, celui avec la plus forte augmentation démographique et celui ou le nombre d'étranger dans la population est le plus important : quatre adultes sur dix sont de nationalité étrangère.Mais, être étranger ne veut pas forcément dire être "clandestin". Toujours selon l'Insee, sur l'ensemble des étrangers présents à Mayotte, la moitié y réside de manière tout à fait légale.
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Nicolas Sarkozy
Alors qu'on l'interroge sur ses ennuis judiciaires, il déclare : « J’ai été mis en examen, ce sera facile de vérifier, pour le seul délit formel de dépassement du plafond de la campagne. » Nicolas Sarkozy a raison sur un point : il est facile de vérifier. Mais pas dans le sens où il l’espérait. Il a été mis en examen pour « financement illégal de campagne électorale » (article L113-1 du code électoral). Ce motif de mise en examen recoupait cinq faits différents, dont celui d’avoir « recueilli et accepté des fonds en violation du code électoral » et non pas seulement d’avoir « dépassé le plafond des dépenses électorales ». C’est pour ce même motif que le parquet de Paris a requis son renvoi devant un tribunal correctionnel.
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Jean-Luc Mélenchon
Visiblement, Jean-Luc Mélenchon est rancunier. Sèchement battu au 1er tour des élections législatives à Hénin-Beaumont en 2012, il a depuis quitté le Pas-de-Calais pour se faire élire à Marseille (même si au soir de sa défaite, il avait proclamé "je quitte cette scène, mais pas ce département!"). Interrogé en septembre 2018 sur son sentiment d'appartenance à la ville de Marseille par des journalistes de l'émission Quotidien, il leur répond : " "Qu'est-ce que c'est un vrai Marseillais? Ici, au bout de cinq minutes, t'es Marseillais. J'en connais, je connais des copains qui supportent pas parce qu'ils ont l'impression... enfin vous savez, les gens du Nord, enfin du nord de la France ou de l'Est, ils sont un peu... ils font un peu les kékés, quoi." Bon, ça ne veut rien dire, et c'est tout de même très vexant pour les gens des Hauts de France!
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François Fillon
Le 2 septembre 2016, il déclare sur le plateau de France Info : "Il y a un problème d'abaissement du niveau d'éthique en politique". Puis, quelques instants plus tard, il ajoute : "Ce que je mets sur le même plan, c'est la manière dont le système médiatico-politique passe sur toutes ces affaires. Tout ça, ça fait la Une pendant trois jours et puis ensuite c'est fini, on n'en parle plus". Voici des paroles dont il aurait dû se rappeler quand il dénonce en février 2017 en plein "Penelopegate" des médias "lyncheurs" et "assassins".
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François Bayrou
Dans une interview à RTL, en 2007, François Bayrou se posait, contre Nicolas Sarkozy, en champion de la liberté de la presse : "Des interventions directes sont faites auprès des rédactions, sont faites auprès des chaînes, de manière que l'information se trouve verrouillée", s'émouvait alors le Béarnais. "Je n'accepterai jamais que dans mon pays on verrouille l'information. On a besoin de médias libres, dans un pays libre. Personne ne devrait pouvoir intervenir sur les médias, comme cela se fait tous les jours, en faisant craindre quelque chose aux journalistes […] C’est la pratique quotidienne en France. Et bien, il faut que cela cesse".

Dix ans plus tard, François Bayrou, alors garde des sceaux(!) appelle la rédaction de Radio-France pour qu'une enquête sur des emplois fictifs d'assistants parlementaires frappant son parti le modem ne soit pas diffusés!
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Annick Girardin
Invitée de la matinale de France Inter le mardi 13 mars 2018, la ministre des Outre-mer Annick Girardin s’est exprimée au sujet de Mayotte, alors qu’un climat d’insécurité règne sur l’île de l’océan Indien. « Aucune région, ou pays, n’a la moitié de sa population qui est étrangère, a-t-elle lancé. Une déclaration fausse! En effet, selon des chiffres de l’ONU, il y avait, par exemple, 88,4 % de migrants internationaux sur la population totale des Emirats Arabes Unis en 2017. C’est, par ailleurs, le cas au Koweït (75 %), au Qatar (65 %), au Liechtenstein (65 %) ou encore en Andorre (53 %), toujours selon des données de l’ONU.
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Edouard Philippe
Edouard Philippe n'a rien perdu de son sens de l'humour après sa nomination comme Premier Ministre : selon cet échange rapporté par un visiteur, Matignon, assurait le Premier ministre, « n'a rien d'un enfer ». « Pourtant tout y remonte ? » insistait le visiteur. « Non, pas tout. Mais toutes les emmerdes, oui » a rétorqué Philippe. Cette phrase a valu à Edouard Philippe le prix de l'humour politique 2018/2019!
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Jean-Luc Mélenchon
Il en fut pourtant membre : « Le PS est le seul zoo de France où les animaux se gardent entre eux »
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