Menteurs!

Il fallait oser le dire!

C'est Valérie Pécresse qui l'a dit...

"Moi je veux une région propre. Rien de tel qu'une femme pour faire le ménage." On penserait cette parole sortie de la bouche du plus machiste des hommes politiques. Et bien non, c'est Valérie Pécresse qui l'a prononcé durant la campagne des régionales d'Ile de France de 2015! On lui doit d'autres pensées proches : "Pensez-vous que le plus grand nombre sont les pères qui ont envie de changer des couches ?" dans le journal des femmes de 2013, à propos du congé parental pour les pères. Ou encore cette déclaration sur un gyropode, essayé lors du forum Futur en Seine, en juin 2016. "Ça a l'air complexe. Si ce n'est pas fait pour les femmes… Vous excluez la moitié de la population, vous savez, si c'est trop compliqué"

Source : Le lab Europe 1, 16 janvier 2018 Votez! 1 vote(s)

Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy, en visite en province alors qu'il était ministre de l'intérieur : "Je suis favorable à l'interdiction de fumer dans les lieux publics" afin de "préserver le fumeur passif", a déclaré le ministre de l'Intérieur. "Pour autant, interdire de fumer là où on vend du tabac, c'est curieux ! Mon idée est la suivante: je suis pour la généralisation de l'interdiction de fumer mais je suis contre les règles rigides qui s'appliqueraient partout sur le territoire de la République". Selon lui, il n'est pas possible d'aborder ce problème de la même manière "dans un bourg de 750 habitants et lorsqu'il y a 30 cafés-restaurants en coeur de ville", d'où son idée "d'adaptations géographiques", car "on a besoin des 33.000 cafés-restaurants. Je suis conscient du rôle que jouent ces établissements". Quelques mois plus tard, le résultat. Le décret tabac s'appliquera bien, à la date prévue, et dans la cadre prévu. On l'assure désormais du côté des ministères "pro-décret", ceux qui défendent l'application au 1er janvier prochain de l'interdiction de fumer dans tous les lieux dits de convivialité, y compris les bars-tabacs, y compris le petit café de campagne. Une semaine tout juste après la manifestation des buralistes venus réclamer à Paris des assouplissements, le sujet était au menu du conseil des ministres mercredi matin.
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Edouard Philippe

"Ce n'est pas parce ça souffle qu'il faut changer de cap!" Voici ce que déclarait Edouard Philippe au journal de France 2 le 18 novembre 2018 en pleine crise des "Gilets jaunes". En particulier, il réaffirmait son intention de ne pas surseoir à la mise en place d'une nouvelle taxe sur les carburants. Il rejetait en particulier l'idée d' "un gouvernement qui changerait de pied en permanence, qui zigzaguerait au gré des difficultés".

Quelques mobilisations (et débordements) plus tard, il était obligé le 3 décembre d'annoncer la suspension de l'application pour 6 mois, puis son gel définitif.

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Nicolas Sarkozy
Interrogé par l'Express, daté du 15 février 2007, Nicolas Sarkozy déclare : "Augmenter la redevance, sûrement pas. (…) En même temps, on ne peut pas être exigeant à l'égard de l'audiovisuel public et le laisser dans un état chronique de sous-financement. Je préfère qu'il y ait un peu plus de publicité sur les chaînes publiques plutôt que ces chaînes n'aient pas assez de moyens pour financer beaucoup de programmes de qualité."
Le 5 janvier 2009, alors que Nicolas Sarkozy est président de la République, la publicité est supprimée après 20H sur les chaines publiques. Il n'y que les imbéciles qui ne changent pas d'avis!
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François Fillon
« Il y a une injustice sociale entre ceux qui travaillent dur pour peu et ceux qui ne travaillent pas et reçoivent de l’argent public » déclare-t-il sur Tweeter en septembre 2012. On apprend en janvier 2017 que F. Fillon a employé sa femme Pénélope comme assistante parlementaire de 1998 à 2002, puis 6 mois en 2012, et son suppléant l'a employé de 2002 à 2007. Le total perçu pendant toutes ses années a été de 500 000 euros. Et ceci alors que Pénélope Fillon a elle-même déclaré le 21 octobre 2016 dans un reportage réalisé par le quotidien Le Bien public : « Jusqu’à présent, je ne m’étais jamais impliquée dans la vie politique de mon mari ». On peut dire que Mr. Fillon était vraiment bien placé pour dénoncer cette injustice sociale!
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Yoann Gourcuff
Certes, pour être footballeur, il ne faut pas avoir la bosse des maths, mais savoir compter jusque 5 peut être utile. En voici une preuve avec Yoann Gourcuff. Alors que son club (le stade Rennais) a effectué un début de saison délicat (1 victoire, 1 nul, 1 défaite), il déclare sur le site internet de son club : "Cela manque de constance, mais sur l'ensemble, on a été supérieurs à nos adversaires. Les matches sont différents mais on aurait pu tous les remporter. Avec un arbitrage favorable, on pourrait avoir quatre points de plus". Le problème, c'est que c'est impossible! Si la défaite contre Nice (0-1) s'était transformé en match nul, cela ferait un point de plus! Si elle s'était transformée en victoire, cela ferait trois points de plus. Si le match nul contre Montpellier (1-1) s'était transformé en victoire, cela ferait deux points de plus. En combinant un meilleur résultat contre Nice et contre Montpellier, cela ferait trois ou cinq points de plus. Bref, toutes les combinaisons sont possibles...sauf quatre points!
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Louis Nicollin
« Avec cette équipe, à 66 ans, je bande sec. Pas besoin de Viagra... » Les premiers mots du Louis Nicollin après le titre de champion de France de son club.
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Emmanuel Macron
Sur France Inter, le candidat Macron prenait position sur le chantier de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. "Le peuple s'est exprimé, je suis pour respecter cette décision", disait-il en référence au référendum organisé en juin 2016 en Loire-Atlantique. A une large majorité, les habitants se prononçaient pour la construction du nouvel équipement. On comprenait alors que s'il était élu, il le ferait construire. Mais le 17 janvier 2018 son premier ministre, Edouard Philippe, annonce que le projet de construction est abandonné, décision prise "en relation étroite avec le président de la République". On avait du mal comprendre!
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François Bayrou
Il déclare lors d'une interview à Marianne daté du 30/09/2016, à propos de la candidature d'Emmanuel Macron : "Peut-être que dans quinze ans, quand il aura vécu ce qu'il doit vivre, Macron sera prêt mais pour l'instant, il n'y a rien". Neuf mois plus tard, ce rien est devenu Président de la République!
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