Menteurs!

Biographie de Jean-Yves Le Drian

Jean-Yves Le Drian, né le 30 juin 1947 à Lorient (Morbihan), est un homme politique français. Membre du Parti socialiste à partir de 1974, il est notamment maire de Lorient de 1981 à 1998 et président du conseil régional de Bretagne de 2004 à 2012 et de 2015 à 2017.

En 2010, il devient président de la Conférence des régions périphériques maritimes d’Europe. Secrétaire d'État à la Mer dans le gouvernement d'Édith Cresson, durant la présidence de François Mitterrand, entre 1991 et 1992, il est nommé le 16 mai 2012 ministre de la Défense, poste qu'il occupera durant tout le quinquennat de François Hollande.

En 2017, Jean-Yves Le Drian est nommé ministre de l'Europe et des Affaires étrangères dans le gouvernement Édouard Philippe. Il quitte le Parti socialiste en 2018.

Afficher ses mensonges et phrases cultes

Edouard Philippe

"Ce n'est pas parce ça souffle qu'il faut changer de cap!" Voici ce que déclarait Edouard Philippe au journal de France 2 le 18 novembre 2018 en pleine crise des "Gilets jaunes". En particulier, il réaffirmait son intention de ne pas surseoir à la mise en place d'une nouvelle taxe sur les carburants. Il rejetait en particulier l'idée d' "un gouvernement qui changerait de pied en permanence, qui zigzaguerait au gré des difficultés".

Quelques mobilisations (et débordements) plus tard, il était obligé le 3 décembre d'annoncer la suspension de l'application pour 6 mois, puis son gel définitif.

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Ségolène Royal
Après les propos de Georges Frêche, président PS de la région Languedoc-Roussillon, sur les joueurs noirs de l'équipe de France, la direction du PS engage une procédure d'exclusion à son encontre. Mi-janvier, G. Frêche décide de se mettre en congé du PS jusqu'à l'élection présidentielle. L'avis de Mme Royal sur l'attitude à adopter varie beaucoup au fil du temps :
Mme Royal déclare successivement : * "Ce qu'il a fait est bien, on peut en rester là'' - 17 janvier 2007 (RTL)
* ''Je désapprouve le fait que Georges Frêche n'ait pas été suspendu plus tôt, mais la procédure suit son cours.'' A la journaliste (Laurence Ferrari) qui demande des précision "Vous voulez qu'il soit exclu ?'', Ségolène Royal confirme : ''Oui, parce que je pense que ses propos sont inacceptables et humiliants pour ceux qui les ont subis.'' (Canal Plus, 21 janvier 2007)
Mais ce n'est pas fini : un an et demi plus tard, deux jours avant les élections du premier secrétaire du PS (où elle est candidate) Ségolène Royal estime que Georges Frêche a fait "beaucoup de maladresses, mais s'il fallait exclure du Parti socialiste tous ceux qui ont fait des maladresses et qui ont dit des choses, notamment sur la candidate à l'élection présidentielle, bien plus répréhensibles (...), eh bien il y aurait beaucoup d'exclusions à prononcer". Le vent tourne encore, surtout que Frêche, même exclu, domine encore la fédération PS du languedoc. Remarquons aussi que Frêche avait traité les harkis de sous-hommes ou dit qu'il y avait trop de noirs en équipe de France. Qu'a-t-on bien pu dire de plus répréhensible sur la candidate à l'élection présidentielle?
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François Bayrou
Dans une interview à RTL, en 2007, François Bayrou se posait, contre Nicolas Sarkozy, en champion de la liberté de la presse : "Des interventions directes sont faites auprès des rédactions, sont faites auprès des chaînes, de manière que l'information se trouve verrouillée", s'émouvait alors le Béarnais. "Je n'accepterai jamais que dans mon pays on verrouille l'information. On a besoin de médias libres, dans un pays libre. Personne ne devrait pouvoir intervenir sur les médias, comme cela se fait tous les jours, en faisant craindre quelque chose aux journalistes […] C’est la pratique quotidienne en France. Et bien, il faut que cela cesse".

Dix ans plus tard, François Bayrou, alors garde des sceaux(!) appelle la rédaction de Radio-France pour qu'une enquête sur des emplois fictifs d'assistants parlementaires frappant son parti le modem ne soit pas diffusés!
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Jean-François Copé
Interrogé en 2006 sur la proposition du candidat François Hollande de davantage taxer les «riches», gagnant plus de 4 000 euros nets, il a allégrement classé parmi cette catégorie les enseignants certifiés et les conducteurs de TGV : «Aujourd'hui en 2006, un professeur certifié en fin de carrière, ça gagne à peu près 4 100 euros par mois, un informaticien après dix ans d'expérience, un conducteur de TGV en fin de carrière, un VRP, ça gagne aussi entre 4 000 et 4 200 euros par mois.» Le Snes, le premier syndicat du secondaire, a aussitôt réagi pour expliquer qu'avec toutes les primes possibles, notamment la plus forte indemnité de résidence, un professeur certifié (ayant le Capes) pouvait partir à la retraite avec 3 063,90 euros net. La SNCF a précisé qu'avec un maximum de primes, un conducteur de TGV terminait sa carrière avec 3 400 euros. Par cette déclaration, Jean-François Copé entendait expliquer qu'avec 4 000 euros par mois et plus on faisait bien partie de la classe moyenne. Il faut dire que du temps où il était ministre, l'Etat louait pour JF Copé un logement à 5500 euros par mois!
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Agnès Buzyn
Invitée, mardi 26 juin 2018, de l’émission « 8 h 30 Toussaint Aphatie » sur la chaîne Franceinfo pour parler de l’action qu’elle mène à la tête du ministère de la santé, Agnès Buzyn s’est attardée sur la politique gouvernementale « très ferme sur l’alcoolisation des femmes enceintes », ayant pour cible une mesure préconisée par le corps médical : « Zéro alcool pendant la grossesse ». Elle précise « Nous avons obtenu des alcooliers qu’il y ait un logo qui explique bien qu’on ne doit boire aucun alcool pendant la grossesse, c’est très mauvais pour le fœtus. »
Pourtant, il est déjà obligatoire d'apposer un tel logo depuis...2007!
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Valérie Pécresse
Nous sommes en décembre 2015, la campagne des régionales bat son plein. Dans un débat public avec son adversaire du Front de gauche, Pierre Laurent, Valérie Pécresse serine un de ses arguments de campagne : elle ne touchera pas au tarif unique du passe Navigo qui est, à l’époque, de 70 euros par mois. Deux ans et demi plus tard, l’abonnement mensuel passe à 75,20 euros, le 1er août 2017!
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François Hollande
Pendant le débat de l'entre-deux tours de l'élection présidentielle, pendant sa fameuse diatribe "Moi, président", il assène qu'il ne recevrait pas les parlementaires de la majorité s'il était élu Président de la République. Un peu moins d'un an plus tard, le 19 avril 2013, alors devenu président, il a instauré une réunion hebdomadaire des parlementaires de la majorité à l'Élysée.
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Bruno Le Maire
Bruno le Maire tweetait le 19 février 2017 : "Emmanuel Macron est le candidat sans projet car c'est le candidat sans convictions : il change de discours suivant l'auditoire". Visiblement, il n'y a pas que Macron qui change d'avis. Le Maire est en effet devenu ministre de l'économie de ce même Macron 4 mois plus tard!
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