Menteurs!

Les petites phrases de Ségolène Royal

Afficher une courte biographie

Ses mensonges

Dans son Pacte présidentiel pour 2007, elle écrit : "Le smic sera porté à 1500 euros, le plus tôt possible dans la législature''. Après sa défaite, elle fait son mea-culpa : ainsi, dans l'émission Question d'info de La CHaine Parlementaire, elle déclare le 21 juin 2007 : "Par exemple, le SMIC à 1.500 euros brut dans cinq ans, [...] n'était pas du tout crédible.''

Source : Site internet Désirs d'avenir et Le Monde, 21 juin 2007. Votez! 0 vote(s)

Après les propos de Georges Frêche, président PS de la région Languedoc-Roussillon, sur les joueurs noirs de l'équipe de France, la direction du PS engage une procédure d'exclusion à son encontre. Mi-janvier, G. Frêche décide de se mettre en congé du PS jusqu'à l'élection présidentielle. L'avis de Mme Royal sur l'attitude à adopter varie beaucoup au fil du temps :
Mme Royal déclare successivement : * "Ce qu'il a fait est bien, on peut en rester là'' - 17 janvier 2007 (RTL)
* ''Je désapprouve le fait que Georges Frêche n'ait pas été suspendu plus tôt, mais la procédure suit son cours.'' A la journaliste (Laurence Ferrari) qui demande des précision "Vous voulez qu'il soit exclu ?'', Ségolène Royal confirme : ''Oui, parce que je pense que ses propos sont inacceptables et humiliants pour ceux qui les ont subis.'' (Canal Plus, 21 janvier 2007)
Mais ce n'est pas fini : un an et demi plus tard, deux jours avant les élections du premier secrétaire du PS (où elle est candidate) Ségolène Royal estime que Georges Frêche a fait "beaucoup de maladresses, mais s'il fallait exclure du Parti socialiste tous ceux qui ont fait des maladresses et qui ont dit des choses, notamment sur la candidate à l'élection présidentielle, bien plus répréhensibles (...), eh bien il y aurait beaucoup d'exclusions à prononcer". Le vent tourne encore, surtout que Frêche, même exclu, domine encore la fédération PS du languedoc. Remarquons aussi que Frêche avait traité les harkis de sous-hommes ou dit qu'il y avait trop de noirs en équipe de France. Qu'a-t-on bien pu dire de plus répréhensible sur la candidate à l'élection présidentielle?

Source : RTL, Canal Plus, Le Monde Votez! 1 vote(s)

Le 1er décembre 2015, sur RTL, alors qu'on l'interroge sur l'éventualité d'une augmentation des péages supérieure à l'inflation, Ségolène Royal répond : "C’est exclu puisque l’engagement qui avait été pris c’est de ne pas dépasser l’inflation et même d’être en dessous de l’inflation compte tenu du pactole que les compagnies autoroutières avaient déjà accumulées par le passé." Le 1er février 2016, les péages augmentent plus que l'inflation, suivant des décrets signés par... Ségolène Royal!

Source : Libération, février 2016 Votez! 0 vote(s)

Dans son livre, Ce que je peux enfin vous dire, Ségolène Royal, s’en prend à Libération, et à son directeur de publication, Laurent Joffrin. Page 39 du livre, dans un chapitre consacré au traitement particulier réservé aux femmes en politique, elle écrit, à propos de sa campagne présidentielle perdue en 2007 : «Le pire, c’est qu’à ce moment-là les journaux de gauche censés partager mes valeurs ont été les plus violents : c’est Laurent Joffrin qui en 2007, à un moment crucial de ma campagne, entre les deux tours de l’élection présidentielle, publie dans Libération "La gauche bécassine"».

Ségolène Royal semble avoir des problèmes avec les dates, et aussi avec le contenu. Voici ce que publie Libération pour sa défense, le 2 novembre 2018 : Le directeur de publication de Libé a bien publié un essai, intitulé La gauche bécassine, en février 2007. Où il ne s’en prend pas à la seule Ségolène Royal, mais au Parti socialiste dans son ensemble. Le 21 février 2007, dans un édito publié dans Libé, il évoque d’ailleurs cette expression, mais pour dénoncer le fait que Ségolène Royal en soit affublée lors de la campagne : «S’il y a une bécassine, c’est la vieille gauche étatiste, dépensière, irréaliste et «européolâtre». Royal fait appel à la responsabilité, elle fustige l’assistanat, elle veut une réforme de l’Etat. Socialisme libéral? Blairisme? Non. Mendésisme au féminin, mitterrandisme moralisé, jospinisme décoincé. Le dépassement, en fait, de l’antique distinction entre première et deuxième gauche. Ce n’est pas la jeune Ségolène qui tire la gauche vers le bas. C’est la vieille gauche qui plombe la candidate nouvelle. Difficile de danser le rock avec des éléphants».

Source : Check News Libération, le 2 novembre 2018 Votez! 1 vote(s)

Ses phrases cultes

Alors qu'elle était candidate à l'élection présidentielle, Ségolène Royal est interrogée par Jean-Jacques Bourdin le 25 janvier 2007 sur le "nombre de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins" que la France possède aujourd'hui. Ségolène Royal répond : "Euuuuh 1.'' En fait, elle en possédait 4. En fait, la vraie rï¿œponse ï¿œtait 4 ( Interview par JJ Bourdin sur RMC, 25 janvier 2007). Source : ministï¿œre de la dï¿œfense.

Source : RMC, 25 janvier 2007, site du ministère de la défense Votez! 4 vote(s)

Représentant la France à l'enterrement de Fidel Castro, Ségolène Royal déclare : "il y a toujours du positif et du négatif dans les histoires, mais certains ne vont pas se rhabiller à bon compte au nom des droits de l’homme alors qu’on sait qu’ici, quand on demande des listes de prisonniers politiques, on n’en a pas ». « Et bien, fournissez-moi des listes de prisonniers politiques, à ce moment-là on pourra faire quelque chose », a-t-elle ajouté. Faut-il lui faire lire le rapport d'Amnesty International de 2016-2016, qui déclare :
* les détracteurs du régime sont toujours « victimes de manœuvres de harcèlement, d’“actes de répudiation” (manifestations organisées par des partisans du régime avec le concours d’agents des services de sécurité), ainsi que de poursuites pénales motivées par des considérations politiques » ;
* les arrestations politiques sont encore monnaie courante : la Commission cubaine des droits humains et de la réconciliation nationale (CCDHRN) en a dénombré 8 600 en 2015 ;
* les autorités continuent de « contrôler l’accès à Internet, bloquant et filtrant certains sites, ce qui restreignait l’accès à l’information et les critiques antigouvernementales » ;
* Amnesty « n’a pas été autorisée à pénétrer sur le territoire cubain depuis 1990 ».

Source : Le Monde du 5 décembre 2016 Votez! 1 vote(s)

Commentant les résultats du premier tour de l'élection présidentielle de 2017, elle déclare sur C News le mardi 25 avril, deux jours après les résultats : "Je pense que c'était une bonne surprise dimanche soir parce que notre candidat était en tête". Rappelons que S. Royal est alors membre du PS, parti qui soutient officiellement... Benoit Hamon! (candidat arrivé en 5ème position)

Source : CNews du 25 avril 2017 Votez! 0 vote(s)

Sylvain Maillard
"L'immense majorité, c'est leur choix, oui". Voici ce que déclare Sylvain Maillard au micro de RFI le 5 février 2017. A quoi pouvait-il répondre? Le journaliste l'interrogeait sur les sans-abris dormant la nuit dehors, à propos du nombre donné par Julien Denormandie, qui affirmait qu'il n'était pas plus de 50 (total manifestement très inférieur à la réalité!). Sylvain Maillard défend son camarade en ces termes : "Je suis aussi un élu local parisien et ce qu'il faut savoir, c'est que même dans les cas de grand froid, certains SDF ne souhaitent pas être mis à l'abri (…), c'est leur choix". Le journaliste relance : "Les autres, c'est parce qu'ils le veulent ? Tous les autres, c'est leur choix de dormir dans la rue ?". "L'immense majorité, c'est leur choix, oui" maintient Sylvain Maillard sans sourciller.
Lire la suite
Manuel Valls
"J'ai toujours été loyal dans ma vie politique, toujours", assurait Manuel Valls le 31 août 2016, au micro de BFMTV, le lendemain de la démission d'Emmanuel Macron de son gouvernement. Il rappelait à ce dernier ses principes "tout à fait essentiels" à l'engagement politique et promettait pour sa part de continuer à faire preuve de loyauté en toute circonstance. Patatras! Le 29 mars 2017, contrairement à l'engagement signé lors de sa participation à la primaire de la gauche et réaffirmé lors de deux débats télévisés, il soutient Emmanuel Macron (si, si...) contre Benoit Hamon, le vainqueur de la primaire!
Lire la suite
Louis Nicollin
« Avec cette équipe, à 66 ans, je bande sec. Pas besoin de Viagra... » Les premiers mots du Louis Nicollin après le titre de champion de France de son club.
Lire la suite
Rama Yade
Nous sommes en 2010, à quelques semaine de la coupe du monde, et Rama Yade, la secrétaire d'état aux sports, est interrogée sur les chances de l'équipe de France : « Je n'oublie jamais que l'équipe de France a souvent eu du mal à se qualifier, comme en 1998, comme en 2006. » C'est vrai qu'en 1998, c'était difficile de se qualifier d'office!
Lire la suite
Caroline Cayeux
"IKEA bientôt à Beauvais Novaparc, la Zone d’Activités Beauvais-Tillé que vient de lancer la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis (CAB), démarre fort, et même très fort. La célèbre enseigne suédoise de meuble et de décoration IKEA vient d’annoncer qu’elle avait décidé de s’y installer. C’est une excellente nouvelle pour le dynamisme et l’emploi à Beauvais et dans le Beauvaisis, et je m’en réjouis! C’est l’aboutissement d’une longue lutte avec d’autres villes du Nord de la France entre lesquelles IKEA hésitait depuis plusieurs années. Je me suis battue pour faire valoir les nombreux atouts de Beauvais et nous avons remporté la bataille ! Je m’en félicite! " Voici ce que postait Caroline Cayeux le 1er avril 2018 sur sa page facebook. Hé oui, le 1er avril, c'était un poisson! Drôle de poisson tout de même dans une région qui connait un fort taux de chômage et où l'arrivée d'une enseigne comme IKEA donnerait du travail à de nombreuses personnes.
Lire la suite
Ségolène Royal

Dans son livre, Ce que je peux enfin vous dire, Ségolène Royal, s’en prend à Libération, et à son directeur de publication, Laurent Joffrin. Page 39 du livre, dans un chapitre consacré au traitement particulier réservé aux femmes en politique, elle écrit, à propos de sa campagne présidentielle perdue en 2007 : «Le pire, c’est qu’à ce moment-là les journaux de gauche censés partager mes valeurs ont été les plus violents : c’est Laurent Joffrin qui en 2007, à un moment crucial de ma campagne, entre les deux tours de l’élection présidentielle, publie dans Libération "La gauche bécassine"».

Ségolène Royal semble avoir des problèmes avec les dates, et aussi avec le contenu. Voici ce que publie Libération pour sa défense, le 2 novembre 2018 : Le directeur de publication de Libé a bien publié un essai, intitulé La gauche bécassine, en février 2007. Où il ne s’en prend pas à la seule Ségolène Royal, mais au Parti socialiste dans son ensemble. Le 21 février 2007, dans un édito publié dans Libé, il évoque d’ailleurs cette expression, mais pour dénoncer le fait que Ségolène Royal en soit affublée lors de la campagne : «S’il y a une bécassine, c’est la vieille gauche étatiste, dépensière, irréaliste et «européolâtre». Royal fait appel à la responsabilité, elle fustige l’assistanat, elle veut une réforme de l’Etat. Socialisme libéral? Blairisme? Non. Mendésisme au féminin, mitterrandisme moralisé, jospinisme décoincé. Le dépassement, en fait, de l’antique distinction entre première et deuxième gauche. Ce n’est pas la jeune Ségolène qui tire la gauche vers le bas. C’est la vieille gauche qui plombe la candidate nouvelle. Difficile de danser le rock avec des éléphants».

Lire la suite
Agnès Buzyn
"La France dépense quand même 12 % de son produit intérieur brut en dépenses de santé, c’est beaucoup plus que tous les pays de l’OCDE". Voici ce que déclare Agnès Buzyn à France Info le 9 janvier. Sauf que c'est faux. D'abord, la part du PIB en dépenses de santé n'est que de 11%. ET ce n’est pas « beaucoup plus que tous les pays de l’OCDE », puisque quatre d’entre eux dépensent autant ou plus : la Suède (11 % du PIB également), l’Allemagne (11,3 %), la Suisse (12,4 %) et… les Etats-Unis qui, eux, sont hors de la tendance, avec 17,2 % de leur PIB. Et même si on se réfère à la dépense publique à la charge de la collectivité, la France, avec 8,7%, est derrière le Danemark, la Norvège, le Japon, la Suède et l'Allemagne (9,5% pour ce dernier pays).
Lire la suite
Jérôme Lavrilleux
Interrogé par France Inter le 27 juin 2018 sur son devenir dans l'affaire Bygmalion, Jérôme Lavrilleux n'a pas ménagé Nicolas Sarkozy : "Je me suis amusé à regarder le nombre de personnes de l'entourage de Nicolas Sarkozy, dans toute sa longue carrière, qui sont mis en examen ou mis en cause dans des affaires multiples et variées", a pointé le député européen. "Je crois qu'on est à plus de 30, 35 personnes. Donc si c'est pas de la radioactivité en politique, ce genre de choses en tout cas, il porte pas chance aux gens qui se dévouent pour lui à un moment ou un autre de sa carrière."
Lire la suite