Menteurs!

Les petites phrases de Laura Flessel

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Ses mensonges

« Aujourd’hui, plus de 300 000 enfants en situation de handicap ne pratiquent pas de sport à l’école primaire ». Voici ce que déclare Laura Flessel, ministre des sports, lors d'une conférence à Sciences Po le 14 mars 2018. Or il n’y a que 172 145 enfants en situation de handicap scolarisés dans le premier degré!

Source : Factoscope, le 29 mars 2018 Votez! 1 vote(s)

Richard Ferrand
En pleine tempête concernant un possible conflit d'intérêt entre son poste à la tête des Mutuelles de Bretagne et le fait que ces mutuelles aient signé un contrat immobilier avec la SCI de sa compagne, il déclare «Je ne suis ni marié, ni pacsé. ». Mais un acte officiel atteste du contraire. En février dernier, la SCI de sa compagne, Sandrine Doucen, a procédé à un changement d’actionnariat. Le document précise que Sandrine Doucen a «conclu un pacte civil de solidarité avec Monsieur Richard William Ferrand, suivant acte reçu par Maitre Queinnec, notaire à Brest, le 2 janvier 2014». Un trou de mémoire bien embarrassant pour Richard Ferrand!
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Bruno Le Maire
Le dimanche 2 octobre 2016, au "grand rendez-vous Europe 1/i Télé", il déclare que s'il n'est pas qualifié au second tour de la primaire de la droite, il "ne ralliera personne". "Que les choses soient claires, pas de ralliement à personne, liberté totale. Je défends un projet, je défends des convictions et j'irais abandonner tout ça, j'irais abandonner des centaines de milliers et j'espère demain des millions d'électeurs ? Jamais". Dès 21h30, le soir du premier tour, où il n'atteint que 2,4% des voix, il déclare : "Je voterai pour François Fillon au second tour de la primaire." Mais non, ce n'est pas un ralliement!
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François Fillon
Il a dit et répété tout au long de la campagne des primaires de la droite et du centre, ainsi qu'en janvier et février 2017, qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle s'il était mis en examen. Ainsi :
* le 29 aout 2016, sur RMC, il déclare (et il tweete) : "Moi, si j'étais mis en examen, je ne serais pas candidat à l'élection présidentielle. Question de morale."
* en octobre 2016, dans l'émission politique sur France 2, il déclare : "Je ne serais pas candidat à l'élection présidentielle si j'étais mis en examen, je ne changerai pas de discours".
* le 26 janvier 2017, dans le journal de TF1, il réaffirme : "Il y a une seule chose qui m'empêcherait d'être candidat, c'est si mon honneur était atteint, si j'étais mis en examen".
Le 1er mars, dans une conférence de presse, il déclare pourtant : "Je serai convoqué le 15 mars en vue d'une mise en examen [...] Je ne me retirerai pas [...] Oui, je serai candidat à la Présidence de la République".
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Jean D'Ormesson
Alors âgé de 89 ans, Jean d'Ormesson déclare sur RTL, au micro d'Yves Calvi, le 26 novembre 2014 : «J'ai peur de mourir pendant son quinquennat. La pensée que Hollande puisse me rendre hommage me terrifie.»
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Laurent Wauquiez

Confronté à la difficulté de soutenir le mouvement des "Gilets jaunes" en décembre 2018 sans aller trop loin, Laurent Wauquiez est parfois obligé de jouer un peu avec la vérité. Ainsi, invité de l’émission « Les 4 Vérités », mercredi 5 décembre sur France 2, alors que la journaliste, Caroline Roux lui a demandé s’il avait « regretté, à un moment, d’avoir enfilé le gilet jaune », Laurent Wauquiez a répondu : « Je n’ai jamais enfilé de gilet jaune. J’ai apporté mon soutien et je ne renie rien de ça. »

Pourtant, une photo prise le 24 novembre au Puy-en-Velay, on le voit très nettement revêtu d'un gilet jaune.

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Ségolène Royal
Après les propos de Georges Frêche, président PS de la région Languedoc-Roussillon, sur les joueurs noirs de l'équipe de France, la direction du PS engage une procédure d'exclusion à son encontre. Mi-janvier, G. Frêche décide de se mettre en congé du PS jusqu'à l'élection présidentielle. L'avis de Mme Royal sur l'attitude à adopter varie beaucoup au fil du temps :
Mme Royal déclare successivement : * "Ce qu'il a fait est bien, on peut en rester là'' - 17 janvier 2007 (RTL)
* ''Je désapprouve le fait que Georges Frêche n'ait pas été suspendu plus tôt, mais la procédure suit son cours.'' A la journaliste (Laurence Ferrari) qui demande des précision "Vous voulez qu'il soit exclu ?'', Ségolène Royal confirme : ''Oui, parce que je pense que ses propos sont inacceptables et humiliants pour ceux qui les ont subis.'' (Canal Plus, 21 janvier 2007)
Mais ce n'est pas fini : un an et demi plus tard, deux jours avant les élections du premier secrétaire du PS (où elle est candidate) Ségolène Royal estime que Georges Frêche a fait "beaucoup de maladresses, mais s'il fallait exclure du Parti socialiste tous ceux qui ont fait des maladresses et qui ont dit des choses, notamment sur la candidate à l'élection présidentielle, bien plus répréhensibles (...), eh bien il y aurait beaucoup d'exclusions à prononcer". Le vent tourne encore, surtout que Frêche, même exclu, domine encore la fédération PS du languedoc. Remarquons aussi que Frêche avait traité les harkis de sous-hommes ou dit qu'il y avait trop de noirs en équipe de France. Qu'a-t-on bien pu dire de plus répréhensible sur la candidate à l'élection présidentielle?
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Manuel Valls
"J'ai toujours été loyal dans ma vie politique, toujours", assurait Manuel Valls le 31 août 2016, au micro de BFMTV, le lendemain de la démission d'Emmanuel Macron de son gouvernement. Il rappelait à ce dernier ses principes "tout à fait essentiels" à l'engagement politique et promettait pour sa part de continuer à faire preuve de loyauté en toute circonstance. Patatras! Le 29 mars 2017, contrairement à l'engagement signé lors de sa participation à la primaire de la gauche et réaffirmé lors de deux débats télévisés, il soutient Emmanuel Macron (si, si...) contre Benoit Hamon, le vainqueur de la primaire!
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Nicolas Sarkozy
Nous sommes le 17 novembre 2016. C'est le troisième débat de la primaire de la droite pour la présidentielle. David Pujadas interroge Nicolas Sarkozy sur les déclarations de Ziad Takieddine, qui avait assuré à Mediapart avoir remis début 2007 "trois valises d'argent libyen à Guéant et Sarkozy". La réponse de l'ancien Président est vive : "Quelle indignité ! Vous n’avez pas honte ? Vous n’avez pas honte de donner écho à un homme qui a fait de la prison, qui a été condamné à d’innombrables reprises pour diffamation et qui est un menteur ?" Le 21 mars 2018, Nicolas Sarkozy est mis en examen dans cet affaire. Il semble que les juges d'instruction ont considéré les accusations de Ziad Takieddine, mis en examen dans le dossier, avec un certain intérêt.
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