Les petites phrases de Philippe Poutou
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"Ce serait quand même dommage d’aller en prison avant Fillon!" Voici ce que tweetait Philippe Poutou, candidat à la présidentielle de 2017, le 15 janvier 2018. Il était en effet convoqué au tribunal pour des dégradations supposées d'un stand de la marque Ford au salon de l'Auto 2012.
Source : Huffington Post, 15 janvier 2018 Votez! 2 vote(s)
Le candidat d'extrême-gauche des élections présidentielles de 2012 et 2017 ne porte pas le PS dans son coeur : « Hollande est satisfait de son bilan ; c’est pour cela qu’il le dépose » (phrase prononcée juste après que Hollonde renonce à se représenter).
Source : Communiqué de presse de Philippe Poutou, 1er décembre 2016 Votez! 1 vote(s)
Dans son livre, Ce que je peux enfin vous dire, Ségolène Royal, s’en prend à Libération, et à son directeur de publication, Laurent Joffrin. Page 39 du livre, dans un chapitre consacré au traitement particulier réservé aux femmes en politique, elle écrit, à propos de sa campagne présidentielle perdue en 2007 : «Le pire, c’est qu’à ce moment-là les journaux de gauche censés partager mes valeurs ont été les plus violents : c’est Laurent Joffrin qui en 2007, à un moment crucial de ma campagne, entre les deux tours de l’élection présidentielle, publie dans Libération "La gauche bécassine"».
Ségolène Royal semble avoir des problèmes avec les dates, et aussi avec le contenu. Voici ce que publie Libération pour sa défense, le 2 novembre 2018 : Le directeur de publication de Libé a bien publié un essai, intitulé La gauche bécassine, en février 2007. Où il ne s’en prend pas à la seule Ségolène Royal, mais au Parti socialiste dans son ensemble. Le 21 février 2007, dans un édito publié dans Libé, il évoque d’ailleurs cette expression, mais pour dénoncer le fait que Ségolène Royal en soit affublée lors de la campagne : «S’il y a une bécassine, c’est la vieille gauche étatiste, dépensière, irréaliste et «européolâtre». Royal fait appel à la responsabilité, elle fustige l’assistanat, elle veut une réforme de l’Etat. Socialisme libéral? Blairisme? Non. Mendésisme au féminin, mitterrandisme moralisé, jospinisme décoincé. Le dépassement, en fait, de l’antique distinction entre première et deuxième gauche. Ce n’est pas la jeune Ségolène qui tire la gauche vers le bas. C’est la vieille gauche qui plombe la candidate nouvelle. Difficile de danser le rock avec des éléphants».